Congo : 100% africaine, la tablette tactile « Way-C » est en vente

Baptisée Way-C, la toute première tablette tactile conçue sur le continent africain est commercialisée au Congo-Brazzaville depuis le lundi 30 janvier. Elle devrait l’être dans dix pays d’Afrique de l’Ouest, en Belgique, France et en Inde à compter du 15 février, a affirmé son inventeur, l’informaticien congolais Vérone Mankou.

La Way-C tourne sous Android avec un microprocesseur de 1,2Ghz – autant que l’iPad. © VMK

La Way-C tourne sous Android avec un microprocesseur de 1,2Ghz – autant que l’iPad. © VMK

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Publié le 31 janvier 2012 Lecture : 2 minutes.

« Nous avons mis en place un dispositif et de la logistique pour commercialiser la tablette depuis vendredi. Aujourd’hui (lundi), chacun peut l’acheter », a-t-il déclaré. Baptisée Way-C (« lumière des étoiles », dans un dialecte du Nord-Congo), elle a été conçue au Congo mais assemblée en Chine, « pour la simple raison que le Congo ne dispose pas d’usine et pour des raisons de prix », a-t-il ajouté.

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Un prix de 228 euros

Elle mesure 19 cm de long, 17 cm de large, est épasse de 1,2 cm et pèse 380 grammes, dispose d’un système wifi intégré. « Sur le plan technologique, cette tablette est équivalente à toutes celles qu’on trouve sur le marché », assure Vérone Mankou. Elle coûte 150 000 Francs CFA (228 euros). Un prix « acceptable et relativement bas, par rapport à la technologie utilisée », selon son inventeur.

À titre de comparaison, la deuxième version de l’iPad du géant américain de l’informatique Apple mesure 24 cm de long, 18,5 cm de large et 8,8 mm d’épaisseur, pour un poids de 601 g, et coûte entre 479 et 679 euros.

Autonomie de 6 à 10 heures

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Le tarif bon marché de la Way-C justifie quelques sacrifices, comme l’absence pour l’instant de carte SIM et un écran de 7 pouces, néanmoins acceptable pour le web. « Deux pouces de plus et la note aurait automatiquement grimpé de 80 dollars », explique Vérone Mankou. Équipé d’un microprocesseur de 1,2Ghz, (autant que l’iPad), la tablette utilise une version personnalisée du logiciel libre Androïd comme système d’exploitation, « toujours pour une question de coût », explique Mankou, qui promet une autonomie de 6 à 10 heures en fonction des usages.

La tablette est pour l’instant « vendue exclusivement dans les boutiques Airtel Congo » de Brazzaville et Pointe-Noire, une société privée de téléphonie mobile filiale du groupe indien Bharti. Mais elle doit être commercialisée dans dix pays d’Afrique de l’Ouest, en Belgique, en France et en Inde à compter du 15 février.

Le financement du projet, né en 2006, s’élève à plus de 80 millions de FCFA (près de 122 000 euros).

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(Avec AFP)

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