Algérie – Législatives : les islamistes au pouvoir ?

Ennahdha en Tunisie, Parti de la justice et du développement (PJD) au Maroc, Parti de la liberté et de la justice (PLJ, Frères musulmans) et Al-Nour (salafistes) en Égypte… Dans la foulée du Printemps arabe, les islamistes ont multiplié les succès électoraux en Afrique du Nord. De quoi donner des idées à leurs homologues algériens qui, à l’approche du scrutin législatif de mai 2012, sont convaincus qu’ils peuvent réussir là où le Front islamique du salut (FIS) avait échoué – de peu – en janvier 1992.

Dans son n°2663, en kiosques du 22 au 28 janvier, Jeune Afrique analyse les stratégies et les chances de victoire des partis religieux, et en particulier de son principal représentant, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas). Longtemps adepte de l’entrisme, celui-ci a annoncé le 1er janvier, par la voix de son président Bouguerra Soltani, qu’il quittait l’Alliance présidentielle… tout en conservant quatre portefeuilles ministériels. L’essentiel est de paraître plus crédible aux yeux des militants – et des électeurs.

Favorable au salafisme

À propos, quid de l’électorat algérien ? Celui-ci semble plutôt favorable au salafisme, tandis que les partis religieux existants sont proches des Frères musulmans, plus modérés. Néanmoins, en l’absence de leaders radicaux, les chefs des partis islamistes ne doutent pas de leur victoire… à condition que le scrutin soit libre et transparent. C’est pourquoi ils suivent avec intérêt le processus de démocratisation mis en œuvre par le président Bouteflika. Lequel, ils l’espèrent, aboutira à la désignation prochaine d’un Premier ministre issu de leurs rangs. Un rêve – ou un cauchemar, c’est selon – prématuré ? Éléments de réponse dans Jeune Afrique.

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255, 0);">Lire "Algérie : quand les islamistes retrouvent la foi" dans J.A. n° 2663 en kiosques du 22 au 28 janvier.