RDC : la police empêche Étienne Tshisekedi de quitter son domicile

L’opposant congolais Étienne Tshisekedi est toujours assigné à résidence. La police congolaise a refusé qu’il quitte son domicile de Kinshasa, alors qu’il s’apprêtait à sortir en compagnie de son épouse, dimanche 23 janvier.

Des militants d’Étienne Tshisekedi interpellent un policier à Kinshasa, le 20 janvier 2012. © AFP

Des militants d’Étienne Tshisekedi interpellent un policier à Kinshasa, le 20 janvier 2012. © AFP

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Publié le 23 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Étienne Tshisekedi a rompu le silence vendredi 20 janvier, mais il est toujours assigné à résidence dans son domicile de Limete, commune à l’est de Kinshasa. Celui qui s’est autoproclamé « président élu » de la République Démocratique du Congo (RDC) après avoir rejeté la réélection du chef de l’État sortant Joseph Kabila, se l’est à nouveau vu signifié par la police congolaise dimanche 23 janvier, a déclaré son directeur de cabinet Albert Moleka.

Dimanche en milieu d’après-midi, Étienne Tshisekedi et son épouse quittent en voiture la rue des Pétunia où ils résident pour « une visite familiale, une simple promenade ». Ils sont immédiatement « stoppés » par la police congolaise et sommer de faire marche arrière. Motif : « pas de passage sauf autorisation de la hiérarchie ».

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"C’est très grave"

Une situation que dénonce Albert Moleka, qui lui-même a été empêché par la police d’accéder à la résidence de l’opposant. « C’est très grave », a-t-il déclaré.

Rompant le silence, Étienne Tshisekedi a annoncé vendredi qu’il prenait « sa fonction active » le jour-même et formerait un gouvernement « la semaine prochaine ». Il a également considéré « comme nulles » les élections législatives, dont les résultats ne sont toujours pas connus.

Là encore, la police avait aussi interdit l’accès aux abords de la résidence à des journalistes qui souhaitaient s’y rendre pour assister à la conférence de presse de l’opposant.

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Albert Moleka a dénoncé le comportement de policiers appartenant à la Légion nationale d’intervention (ex-Police d’intervention rapide), une unité « qui n’a pas un commandement limpide » et dont des éléments sont soupçonnés d’être en fait des soldats de la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) portant l’uniforme de policiers et n’obéissant pas au chef de la police.

(Avec AFP)

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