Nord-Mali : 47 morts dans les combats entre rébellion touareg et armée malienne

Dans un communiqué diffusé jeudi 19 janvier, le ministère de la Défense malien a affirmé que les combats entre l’armée malienne et les rebelles touaregs avaient provoqué la mort de 47 personnes. La plupart dans les rangs de la rébellion, qui a attaqué trois villes du nord du pays ces derniers jours.

Soldats maliens prenant position à Kidal, après une attaque touareg, le 23 mai 2006. © AFP

Soldats maliens prenant position à Kidal, après une attaque touareg, le 23 mai 2006. © AFP

Publié le 20 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Quelque 47 morts. C’est le lourd bilan des combats entre les rebelles touaregs et l’armée malienne, selon un communiqué diffusé jeudi 19 janvier par le ministère de la Défense.

« Les assaillants (la rébellion touareg, NDLR) ont subi des pertes lourdes », a estimé le ministère, qui évoque le nombre de 35 morts dans leur rang lors des combats à Aguelhoc et dix à Tessalit. Il y aurait également de « nombreux blessés » chez les rebelles selon le communiqué.

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Du côté de l’armée régulière, les autorités dénombrent deux morts dans les affrontements et une dizaine de blessés, dont sept l’ont été à Aguelhoc et trois à Tessalit. Outre les pertes humaines, des destructions matérielles sont également à déplorer, et notamment de « véhicules ».

Ménaka "sous contrôle" de l’armée

Quant au bilan des combats à Ménaka, la première ville attaquée par les rebelles, mardi, aucun bilan n’a été fourni. Seule indication donnée ce même jour : « plusieurs personnes » y ont été tuées.

Ménaka est aujourd’hui « sous contrôle de l’armée » malienne, a indiqué le communiqué, une information confirmée par une source indépendante. Selon cette dernière, les villes de Tessalit et Aguelhoc sont également aux mains de l’armée régulière.

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Depuis mardi, la rébellion touareg s’en est prise à ces trois villes du Nord malien, et a menacé de s’attaquer à d’autres localités. Ce sont les premières attaques de ce type depuis l’accord de 2009 avec le gouvernement malien, qui mettait fin à la rébellion. Selon le gouvernement malien, les combattants regroupent des touaregs rentrés de Libye suite à la mort de leur protecteur Mouammar Kadhafi et des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

(Avec AFP)

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