Rébellion touareg au Nord-Mali : au moins deux morts dans les rangs de l’armée

Si les rebelles touaregs ont enregistrés dans leurs rangs de nombreuses pertes en vies humaines, l’armée malienne n’est pas sortie indemne non plus des combats à Ménaka, Aguelhok et Tessalit. Au moins deux militaires ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés.

Soldats maliens patrouillant dans le nord, en mai 2007 après une attaque de rebelles touaregs. © Kambou Sia/AFP/Archives

Soldats maliens patrouillant dans le nord, en mai 2007 après une attaque de rebelles touaregs. © Kambou Sia/AFP/Archives

Publié le 19 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Les 17 et 18 janvier, un groupe touareg armé du nom de Mouvement National de Libération de l’Azawad a attaqué les villes de Ménaka, Aguelhok et Tessalit, situées au nord-est du Mali dans les région de Gao et Kidal. Le bilan est lourd : plusieurs morts à Ménaka, dont un militaire malien identifié – le sergent Mohamed Ould Baba Ahmed de l’armée de terre. À Aguelhok, aucun bilan officiel n’a été établi mais les habitants ont vu les corps de 8 rebelles touaregs abandonnés après les combats. À Tessalit enfin, plusieurs morts ont été dénombrés, dont un autre militaire malien « tombé de la voiture après les premiers tirs échangés avec les rebelles. (…) Il y a aussi des blessés parmi lesquels un officier de l’armée », dit une source sécuritaire malienne à Kidal.

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Par Baba Ahmed, à Bamako

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