Libye : cessez-le-feu à Tripoli après plusieurs jours d’affrontements entre bandes rivales

Deux groupes armés libyens se sont affrontés pendant plusieurs jours dans le sud de Tripoli avant de parvenir à un cessez-le-feu. Une pause dans les combats a été décidée à la suite d’un échange de prisonniers effectué dans la nuit du dimanche 15 janvier.

Des combattants libyens à Tripoli le 3 janvier 2012 après un affrontement entre ex-rebelles. © AFP

Des combattants libyens à Tripoli le 3 janvier 2012 après un affrontement entre ex-rebelles. © AFP

Publié le 17 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Il aura fallu trois jours de violences, quatre morts et plus de 50 blessés pour que les deux groupes libyens règlent leur conflit armé au sud de Tripoli. Mais rien n’est encore totalement définitif.

Un cessez-le-feu de 48 heures – entré en vigueur à 17 heures dimanche (15 heures GMT)-, a été négocié à Tripoli par des représentants civils et militaires de la ville de Gharian, a expliqué Ibrahim Omar Saadi, le chef du conseil local de cette ville située à 80 km environ au sud dela capitale libyenne.

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« La nuit dernière (dimanche), nous avons échangé des prisonniers (…). Les combats ont cessé depuis », a confirmé le colonel Ahmed Omar Ibrahim al-Fakhi, du conseil militaire de Gharian. « Nous avions capturé 24 combattants (de la ville voisine) d’Al-Assabia, ils avaient capturé quatre de nos hommes. Nous avons échangé les prisonniers à Gharian », a-t-il ajouté.

"Fidèles" de Kadhafi

Selon des témoins, les affrontements entre les deux bandes rivales ont éclaté après qu’un homme de Gharian a été poignardé et déshabillé dans un marché situé entre Al-Assabia et Gharian. Les membres de la brigade des Martyrs de Gharian ont affirmé qu’ils avaient été attaqués par des combattants d’Al-Assabia, après avoir mis en place un point de contrôle près du marché. « Les gens d’Al-Assabia qui nous ont attaqués sont des fidèles de Mouammar Kadhafi », a assuré Mohammed al-Matati, un combattant de Gharian, blessé lors des heurts.

« Nous voulons qu’ils (à Al-Assabia) remettent leurs armes au ministère de la Défense (…), qu’ils remettent les meurtriers de cinq de nos rebelles tués le 10 septembre et qu’ils remettent au gouvernement les (anciens) soldats de Kadhafi », a déclaré Ibrahim Omar Saadi.

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(Avec AFP)

 

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