Côte d’Ivoire : le médecin personnel de Laurent Gbagbo enfin libéré

Le médecin personnel de Laurent Gbagbo, Christophe Blé, a été libéré jeudi 5 janvier 2012, une semaine après que la justice ivoirienne lui a accordé la liberté provisoire. Sa sortie a été retardée par un chef militaire, selon son avocat.

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo le 26 novembre 2010 à Abidjan. © AFP

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo le 26 novembre 2010 à Abidjan. © AFP

Publié le 6 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Une semaine après avoir obtenu sa mise en liberté provisoire, Christophe Blé, le médecin personnel du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, vient enfin d’être libéré, jeudi 5 janvier 2012. « Le docteur Christophe Blé a été libéré. Au tribunal de Korhogo (nord) le juge lui a signifié son ordonnance (de mise en liberté provisoire) et la levée du mandat de dépôt », a expliqué Me Toussaint Zahui Dako, l’avocat du médecin.

La justice ivoirienne avait accordé la liberté provisoire à Christophe Blé, arrêté après l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, le 30 décembre 2011, ainsi qu’au journaliste Hermann Aboa et à Franck Anderson Kouassi, ancien président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).

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Détenu dans le nord du pays, à Korhogo, Christophe Blé a été, selon son avocat, « retenu » par un chef militaire, alors qu’une source judiciaire avait indiqué la semaine dernière que les procédures permettant sa libération effective étaient remplies.

"Mépris de la loi"

« Ça coinçait par le fait d’un individu qui fait exactement ce qu’il veut au mépris de la loi et des autorités judiciaires : le commandant Fofié », chef de la Compagnie territoriale de Korhogo, a fustigé l’avocat du médecin. Le chef militaire accusé n’a pas réagi à ces propos.

Martin Kouakou Fofié était le chef rebelle de Korhogo, après la prise du nord du pays en 2002 par la rébellion anti-Gbagbo. Il est aujourd’hui l’un des piliers de la nouvelle armée.
Si la libération de Christophe Blé est une première victoire pour les avocats du camp Gbagbo, elle n’est cependant pas suffisante. Ils réclament la libération de 17 autres personnalités, dont l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, inculpées d’atteinte à la sûreté de l’État ou d’infractions économiques.

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(Avec AFP)

 

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