Côte d’Ivoire : de retour à Abidjan, le juge Ramaël ne lâche pas l’affaire Kieffer

De nouveau en mission à Abidjan depuis lundi, le juge français Patrick Ramaël espère bien obtenir des réponses à ses questions concernant les affaires Guy André Kieffer et Xavier Ghelbert.

Une affiche pour les six ans de la disparition de Guy-André Kieffer, en 2010 en Côte d’Ivoire. © AFP

Une affiche pour les six ans de la disparition de Guy-André Kieffer, en 2010 en Côte d’Ivoire. © AFP

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 3 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Personne ne peut dénier à Patrick Ramaël sa constance et sa ténacité. Rentré presque bredouille de son dernier voyage en Côte d’Ivoire, novembre 2011, le juge français est de retour à Abidjan où il est arrivé lundi soir pour une durée non précisée. L’objectif est toujours le même : recueillir des éléments et des témoignages pour faire la lumière sur la disparition en 2004 du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.

Alors qu’il enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, celui-ci avait été enlevé le 16 avril 2004 sur un parking d’Abidjan et n’avait plus jamais réapparu. L’enquête menée depuis la France s’était dirigée vers des responsables proches du pouvoir de Laurent Gbagbo.

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Les silences de Séka Séka

Parallèlement, le juge a également la charge d’une affaire qui présente de nombreuses similitudes avec celle de Kieffer : le bref enlèvement par des hommes en armes, le 7 novembre 2004 à l’hôtel Ivoire d’Abidjan, de Xavier Ghelber, un avocat parisien en mission d’audit sur la filière cacao. Il doit notamment essayer d’obtenir des informations de Anselme Séka Yapo, dit « Séka Séka », l’ex-garde du corps de Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien président ivoirien.

(Avec AFP)

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