RDC : agressé à Paris, Léon Kengo wa Dondo doit bientôt sortir de l’hôpital
Les nouvelles sur l’état de santé de Léon Kengo wa Dondo sont rassurantes. Agressé à Paris samedi dernier par des inconnus, le président du sénat de RDC devrait sortir de l’hôpital « d’ici 48 heures », selon l’un de ses proches.
Léon Kengo wa Dondo n’est pas rancunier. Selon son entourage, le président du Sénat de RDC n’en veut pas aux personnes qui l’ont agressé dans la rue près de la gare du Nord à Paris, samedi dernier, lors de son arrivée de Bruxelles.
« M. Kengo pardonne à ses agresseurs qui ont agi dans l’aveuglement de la passion et leur assure de sa fraternité. Il invite les siens à en faire autant », a indiqué dans une déclaration lue lundi à Kinshasa le sénateur Michel Bongongo, un cadre du parti de Léon Kengo, l’Union des Forces du changement (UFC).
Les nouvelles sur l’état de santé du président du Sénat, 76 ans, sont rassurantes. « Il se remet, il parle. C’est une grâce de Dieu, a expliqué Bongongo. Il est déjà au travail de là où il est, à l’hôpital. (…) Si on le garde à l’hôpital, c’est pour permettre qu’on lui fasse tous les examens médicaux. »
Observation
Des informations confirmées à Paris par Franck Mwe-Dimalila, chargé de mission de Léon Kengo. « Il va bien. Il devrait sortir d’ici 48 heures, a-t-il assuré. Il est parfaitement lucide. Mais c’est normal qu’il soit encore en observation ».
Pour le gouvernement de RDC, qui a immédiatement réagi à l’agression, il ne fait aucun doute que les coupables sont des partisans du principal opposant congolais, Étienne Tshisekedi, arrivé second à la présidentielle de novembre et autoproclamé président élu de RDC. Arrivé quatrième, Léon Kengo a réclamé l’annulation du scrutin pour irrégularités, mais il a assisté à l’investiture de Joseph Kabila pour un nouveau quinquennat, le 20 décembre.
Lundi, le bureau du Sénat s’est réuni en séance extraordinaire au sujet de l’agression et a demandé que « les auteurs de cet acte odieux ne restent pas impunis ». L’ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué dimanche par le gouvernement congolais pour des explications. Le Quai d’Orsay a déploré l’agression, mais a souligné que Léon Kengo était venu en France dans le cadre d’un déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées. Aucune mesure particulière de sécurité n’avait donc été prises.
(Avec AFP)
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