Sénégal : peine réduite en appel pour Malick Noël Seck, mais libération refusée

L’opposant Malick Noël Seck devrait être libéré deux semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise. La Cour d’appel de Dakar a décidé lundi 2 janvier de réduire sa peine de deux ans de prison ferme à un an de prison dont quatre mois fermes, mais a rejeté sa demande de remise en liberté.  

L’opposant sénégalais a vu sa demande de remise en liberté refusée. © D.R.

L’opposant sénégalais a vu sa demande de remise en liberté refusée. © D.R.

VINCENT-DUHEM_2024

Publié le 2 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Pour Malick Noël Seck, c’est un peu l’histoire du verre à moitié plein, à moitié vide. Incarcéré depuis le 12 octobre, l’opposant sénégalais a vu sa demande de libération rejeté lundi 2 janvier par la Cour d’appel de Dakar, qui a tout de même réduit sa peine. Celle-ci passe de deux ans de prison ferme à quatre mois ferme, a affirmé l’un des avocats du jeune socialiste.

« Les juges de la Cour d’appel l’ont relaxé du délit de menace de mort et l’ont condamné pour le délit d’outrage à magistrat. Sur la peine, ils l’ont condamné à un an de prison dont quatre mois ferme, le reste est du sursis », a déclaré Me Moussa Bocar Thiam, l’un de ses défenseurs.

la suite après cette publicité

« Pour nous, s’il est relaxé du chef de menace de mort, nécessairement, il devrait être relâché du chef d’outrage à magistrat. (…) Nous allons faire un pourvoi devant la Cour suprême, mais certainement, avant que cela ne soit jugé, il sera déjà sorti », a ajouté Me Thiam.

Lettre au Conseil constitutionnel

Arrêté le 10 octobre, puis  incarcéré le 12 octobre, Malick Noël Seck devrait ainsi être libéré le 12 février, a précisé son avocat, soit deux semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle prévu le 26 février.

Secrétaire général de Convergence socialiste (affilié au PS), Malick Noël Seck a été condamné le 20 octobre pour menace de mort et outrage à magistrat. En cause une lettre remis dix jours plus tôt au Conseil constitutionnel une lettre dans laquelle il estimait immorale la candidature du président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012 et dénonçait le silence des cinq magistrats du Conseil qui doivent décider fin janvier de sa validité.

la suite après cette publicité

(Avec AFP)

 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Ousmane Tanor Dieng et Malick Sall attendent le verdict en appel pour appeller à manifester. © D.R.

Affaire Malick Seck : Ousmane Tanor Dieng et Macky Sall dénoncent un verdict injustifié

L’opposition à un 3e mandat de Wade entraîne une hausse de la violence politique au Sénégal. © AFP

Affaire Malick Noël Seck : le Sénégal et l’abîme de la violence politique

Contenus partenaires