Côte d’Ivoire : trois nouvelles libérations dans le camp Gbagbo

Les journalistes pro-Gbagbo Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi, ainsi que Christophe Blé, le médecin personnel de l’ancien président ivoirien, ont vu leur « ordre de mise en liberté provisoire » signé vendredi 30 décembre.

Hermann Aboa était le fer de lance de la propagande anti-Ouattara sur la RTI. © D.R.

Hermann Aboa était le fer de lance de la propagande anti-Ouattara sur la RTI. © D.R.

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Publié le 30 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

Les libérations des membres du camp de Laurent Gbagbo se succèdent en Côte d’Ivoire, même si ce ne sont que des seconds couteaux. Les journalistes pro-Gbagbo Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi ainsi que Christophe Blé, le médecin personnel de l’ancien président ivoirien, ont ainsi vu leur « ordre de mise en liberté provisoire » signé vendredi 30 décembre, a indiqué une source judiciaire.

Ces libérations interviennent après celle mardi 27 décembre du général de gendarmerie Georges Guiai Bi Poin, ex-commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), l’unité d’élite gardienne du régime de Laurent Gbagbo.

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Tribune médiatique

« Nous sommes tout heureux pour ces trois personnes, mais nous attendons encore parce que nous avons déposé 20 demandes de mise en liberté provisoire devant le juge d’instruction : il en reste encore 17 », a déclaré Me Hervé Gouaméné, l’un des avocats des détenus. Franck Anderson Kouassi était président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), ancien organe de régulation des médias audiovisuels ivoiriens. Hermann Aboa animait quant à lui l’émission « Raison d’ État », qui fut l’une des tribunes les plus virulentes du camp Gbagbo sur la télévision publique RTI durant la crise postélectorale.

La demande de liberté provisoire des trois détenus avait d’abord été rejetée les 22 et 28 décembre par la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan, lors d’audiences concernant également 17 autres personnalités pro-Gbagbo inculpées d’atteinte à la sûreté de l’État ou d’infractions économiques, dont des proches de l’ex-président comme son fils Michel, son épouse Simone, ainsi que l’ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo et plusieurs ex-ministres. Le 9 novembre, 20 personnalités de second rang du camp Gbagbo avaient également été libérés.

(Avec AFP)

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