Cameroun : le sous-sol rapporte plus de 1 milliard d’euros à l’État en 2011

Le sixième rapport de conciliation publié par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Cameroun note un écart de 50 millions de F CFA entre ce que les entreprises extractives prétendent avoir payé et ce que l’administration déclare avoir reçu.

En hausse de 123 milliards de F CFA par rapport à 2010, ces revenus proviennent à 97,5% du secteur des hydrocarbures. © Bowleven

En hausse de 123 milliards de F CFA par rapport à 2010, ces revenus proviennent à 97,5% du secteur des hydrocarbures. © Bowleven

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Publié le 1 août 2013 Lecture : 1 minute.

L’État camerounais a enregistré plus de 677 milliards de F CFA (soit plus de 1 milliard d’euros) de revenus issus de l’exploitation de son sous-sol en 2011, selon le sixième rapport de conciliation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) présenté mercredi 31 juillet par le cabinet Moore Stephens. En hausse de 123 milliards de F CFA par rapport à 2010, ces revenus proviennent à 97,5% du secteur des hydrocarbures, à 2,4% du transport pétrolier, tandis que le secteur minier y a contribué à 0,1%.

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Un écart satisfaisant

L’écart entre ce que les sociétés extractives prétendent avoir payé et ce que l’État déclare avoir reçu est de 0,007%, soit 50 millions de F CFA (soit environ 76 000 euros) . « Cela est essentiellement dû au fait que les transitaires ne détaillent pas ce qu’ils versent réellement à la douane », estime Robert Mouthé Ambassa, représentant des 22 entreprises extractives concernées. « Cet écart est satisfaisant, car il se trouve en dessous de la marge d’erreur de 1% retenue par le comité Itie », se réjouit le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

La conciliation de l’exercice 2011 ainsi que les deux précédentes seront soumises à validation le 13 août, à Londres, pour permettre au Cameroun, qui a adhéré à l’Initiative en 2005, d’accéder au statut de pays conforme. Et d’effacer un premier échec en 2010.

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