Algérie : Bouteflika signe la nouvelle loi de finances 2012

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a signé mercredi 28 décembre la nouvelle loi de finances pour l’année 2012. Elle prévoit des dépenses de près de 7 500 milliards de dinars pour une croissance de 4,7%.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika le 14 décembre 2011 à Laghouat. © AFP

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika le 14 décembre 2011 à Laghouat. © AFP

Publié le 28 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

Adoptée par l’Assemblée nationale le 2 novembre puis par le Conseil de la nation (Sénat) le 16 novembre, la nouvelle loi de finances a finalement été signée mercredi 28 décembre par le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Des dépenses de quelque 7 428,7 milliards de dinars sont prévues, soit 74 milliards d’euros dont 46 milliards pour le fonctionnement et 28 autres pour l’équipement.

Le budget est destiné dans sa plus grande partie à la prise en charge des besoins de la population algérienne, mais aussi à l’exécution du programme quinquennal de développement qui court jusqu’en 2014 et au soutien public à l’investissement. Le service publique bénéficiera de quelque 31 milliards d’euros, dont 28 qui seront alloués aux salaires des agents de l’État.

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Stabilisation en 2013

Ces dépenses, en forte hausse en 2011 et dans le budget prévu pour 2012, devraient se stabiliser dès 2013, a indiqué au ministère des Finances Sidi Mhamed Ferhane, le directeur du département des prévisions et politiques. L’augmentation de ces dépenses est due principalement la révision des salaires et des régimes indemnitaires de la Fonction publique et l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) qui passera de 15 000 dinars (150 euros) à 18 000 (180 euros) à partir de janvier 2012, a-t-il précisé.

La nouvelle loi des finances prévoit par ailleurs une croissance de 4,7% et une inflation de 4%. Le prix de référence fiscale du baril de pétrole, l’une des deux principales ressources de l’Algérie avec le gaz, ne changera pas. Il sera maintenu à 37 dollars. La moyenne des prix à l’exportation du brut algérien est, elle, beaucoup plus élevée. Elle atteignait près de 90 dollars en 2011.

(Avec AFP)

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