Maroc : Mohammed VI nomme Abdelilah Benkirane chef du gouvernement
Le roi Mohammed VI a nommé le chef du PJD Abdelilah Benkirane chef du gouvernement ce mardi 29 novembre. Le nouveau chef de gouvernement a prêté serment devant son souverain lors d’une audience à Midelt.
![Abdelilah Benkirane, le chef du PJD, a été nommé Premier ministre. © Abdelhak Senna/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/11/29/029112011144732000000premierminnomme.jpg)
Abdelilah Benkirane, le chef du PJD, a été nommé Premier ministre. © Abdelhak Senna/AFP
![Maroc : législatives anticipées 2011](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/11/24/0parledocoki.jpg)
Maroc : législatives anticipées 2011
Sans surprise, le roi Mohammed VI a nommé Abdelilah Benkirane, le leader du parti islamiste Justice et développement (PJD) au poste de chef du gouvernement, ce mardi 29 novembre. Après la victoire de sa formation – qui a obtenu 107 sièges sur 395 – aux élections législatives marocaines, le chef du PJD était le favori pour occuper la plus haute fonction politique du royaume. Abdelilah Benkirane a rencontré le monarque dans la matinée à Midelt, et a prêté serment devant lui lors d’une brève audience.
« Le roi est le chef de l’État »
Le leader du PJD, connu pour sa personnalité éruptive, avait exprimé son envie d’accéder à la Primature dans le strict respect des institutions et affirmé son allégeance à Mohammed VI, juste après la victoire de son parti. « Le roi est le chef de l’État et aucune décision importante ne peut être prise en Conseil des ministres sans la volonté du roi », avait-il ainsi ainsi affirmé après l’annonce des résultats officiels, dimanche soir, lors d’une allocution au siège de son parti à Rabat.
Les islamistes modérés vont diriger pour la première fois le gouvernement marocain, qui sera étroitement contrôlé par le roi même si la nouvelle Constitution, approuvée par référendum fin juillet, lui donne des pouvoirs élargis.
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Maroc : législatives anticipées 2011
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