Gabon – Brésil : Libreville s’enflamme pour la Seleçao

L’équipe nationale de football du Brésil, qui jouera jeudi 10 novembre (19 heures) face aux Panthères pour l’inauguration du stade de l’Amitié de Libreville, est arrivée lundi soir dans la capitale du Gabon. Mardi, les Auriverde ont effectué leur premier entraînement en public, dans une ambiance festive…

L’équipe nationale du Brésil à l’entraînement le 8 novembre 2011 au stade de Sibang. © Wils Yanick Maniengui/AFP

L’équipe nationale du Brésil à l’entraînement le 8 novembre 2011 au stade de Sibang. © Wils Yanick Maniengui/AFP

Alexis Billebault

Publié le 9 novembre 2011 Lecture : 2 minutes.

En quelques consignes, le sélectionneur brésilien Mano Menezes bouscule le protocole… Et affole les policiers et militaires chargés d’assurer la sécurité du premier entraînement des Auriverde en vue du match amical Gabon-Brésil de jeudi 10 novembre. L’organisation avait imaginé une séance à huis-clos. Mais à son arrivée au stade Augustin Monedan, niché au cœur d’un quartier populaire de Libreville, Menezes a souhaité que les parties latérales de l’unique tribune de la petite enceinte soient ouvertes au public, qui ne s’est pas fait prié (voir photo ci-dessous).

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Déjà, lors du trajet entre l’hôtel Méridien, où les Auriverde sont logés le temps de leur séjour au Gabon, et le terrain d’entraînement, les quintuples champions du monde (1958, 1962, 1970, 1994, 2OO2) ont pu mesurer la ferveur populaire que suscite leur présence dans ce coin d’Afrique. Ils en avaient également eu un bref aperçu à leur arrivée tardive, lundi soir à l’aéroport de Libreville.

Et tant pis si Kaka (blessé), n’est pas là. Ou si Menezes a décidé de ne retenir que des joueurs évoluant en Europe, laissant Ronaldinho, Neymar ou Ganso à la disposition de leurs clubs respectifs. La magie brésilienne fonctionne toujours.

Dani Alves superstar

« Je ne savais pas grand-chose du Gabon avant de venir ici, mais quand on voit l’accueil des gens, on a forcément envie de les remercier en produisant du beau jeu », a expliqué le défenseur Luisao, un des piliers du Brésil (43 sélections). Le joueur de Benfica est même sorti du simple cadre sportif pour évoquer brièvement ses premiers aperçus de la capitale gabonaise. « On a traversé des quartiers très pauvres. Quand on voit cela, on se dit que nous n’avons pas le droit de nous plaindre pour des détails sans trop d’importance », explique-t-il. Il faut dire qu’à certains endroits, les autorités ont rasé de petits commerces pour élargir la chaussée, laissant une impression de chaos.

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Son coéquipier Dani Alves (défenseur du FC Barcelone), qui n’imaginait pas jouir d’une telle cote de popularité au Gabon, ne l’a cependant pas contredit. « J’espère que nous ferons plaisir aux Gabonais, pour qui la vie semble être difficile. » Et à la fin de l’entraînement, les Brésiliens ont applaudi les quelque 2 000 à 3 000 invités de Menezes. Lesquels, pendant près de deux heures, avaient fêté ces joueurs au maillot mythique…
 

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