Musique : une « Nuit sans frontières », très africaine !
Le 4 novembre prochain, l’association Main d’Oeuvres à Saint-Ouen organise la 7e édition de « Nuit sans frontières », qui fera cette année la part belle, jusqu’à l’aube, à une scène africaine aussi réjouissante que variée.
L’association Main d’Oeuvres de Saint-Ouen, en banlieue parisienne (France), organise le 4 novembre à partir de 20h30 la 7e édition de « Nuit sans Frontières ». Avec cette année un focus particulier sur la musique africaine. Et s’il est difficile, toujours, de classer les musiques, celle de Debademba (Burkina Faso – Côte d’Ivoire), emmenée par son guitariste compositeur Abdoulaye Traoré (qui fût notamment l’acolyte du chanteur Seika Barou et du percussionniste Adama Dramé), est déjà bien connue des nuits parisiennes. Le burkinabè a rapporté dans ses valises posées à Paris en 2002 toutes ses influences ouest-africaines, et notamment d’Abidjan, où il a passé des années à écumer les scènes.
Blues gnawa et éthio-jazz
La voix de Mohamed Diaby, portée par ses influences éclectiques, de Michael Jackson à Salif Keita, en passant par Stevie Wonder ou encore Sékouba Bambino, achève un ensemble festif taillé pour faire bouger n’importe quel amateur de funk et d’afro blues. La nuit promet en tout cas d’être chaude : le Sénégalais Nuru Kane & Bayefall Gnawa (« blues gnawa »), le Camerounais Brice Wassy et le Ku Jazz Groove (Afro Beat Jazz), le jazz éthiopien d’Arat Kilo ou encore le comorien M’Toro Chamou et son « M’godro moderne », électriseront la salle.
Du soir à l’aube, la 7e « Nuit Sans Frontières » réunit pas moins d’une dizaine de groupes, soit une soixantaine d’artistes, dont plus de la moitié représenteront les rythmes africains.
Où : Main d’Oeuvres, 1, rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen
A quelle heure : 20h30, toute la nuit
Combien : 13 € tarif réduit, 15 € sur place.
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