Tunisie : Ennahdha revendique la direction du futur gouvernement

Pour Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha, il est « légitime » que le futur gouvernement soit dirigé par le parti islamiste. Les tractations entre les différentes formations politiques se poursuivent alors que les résultats définitifs de l’élection sont attendus ce mercredi en soirée.

Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, le 25 octobre 2011 à Tunis. © AFP

Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, le 25 octobre 2011 à Tunis. © AFP

Publié le 26 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

Arrivé nettement en tête des résultats partiels des élections de l’Assemblée constituante tunisienne du 23 octobre, le parti islamiste Ennahdha a annoncé ce mercredi qu’il serait « légitime » qu’il dirige le prochain gouvernement.

« Le gouvernement doit être composé le plus tôt possible, dans un délai qui n’excède pas un mois », a par ailleurs affirmé Rached Ghannouchi, le leader et fondateur de la formation islamiste.

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Hamadi Jebali, numéro 2 du parti, est notre candidat officiel pour le poste de futur Premier ministre de Tunisie, a ajouté Nourredine Bhiri, membre de l’exécutif d’Ennahdha .

Pour la formation de Rached Ghannouchi, qui obtient 28 des 55 sièges (217 sièges au total) dans les neuf circonscriptions où le dépouillement a été achevé, l’équation ne s’annonce cependant pas si simple. Loin d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée, le parti islamiste sera contraint de nouer des alliances avec d’autres formations politiques pour diriger le pays.

Quel candidat à la présidence de la République ?

Une fois au complet, l’Assemblée constituante de 217 élus devra désigner ou élire un nouveau président de la République, qui lui-même formera un nouvel exécutif.

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Questionné sur la question de la présidence de la République, Rached Ghannouchi a assuré qu’il ne serait pas candidat. Selon lui, ce poste devra être occupé par une personnalité qui a milité contre la dictature, sans donner plus de détails.

Dans les milieux politiques, trois noms circulent déjà : Mustapha Ben Jaafar, chef du parti de gauche Ettakatol, qui a déjà fait savoir qu’il était candidat, Moncef Marzouki, dirigeant du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), et Ahmed Mestiri, opposant historique de Bourguiba.

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(Avec AFP)

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