Football : match Gabon-Brésil, les dessous d’une rencontre inédite

Le 10 novembre, à 19 heures, le Gabon, co-organisateur de la CAN 2012 avec la Guinée Équatoriale, accueillera le Brésil pour un match amical dans le nouveau stade de Libreville. Retour sur un pari un peu fou.

Joueurs de la seleçao pendant le match Brésil – Argentine (Americas super classic final). © AFP

Joueurs de la seleçao pendant le match Brésil – Argentine (Americas super classic final). © AFP

Alexis Billebault

Publié le 26 octobre 2011 Lecture : 2 minutes.

La Seleçao en Afrique, c’est toujours un évènement rare et mobilisateur. Depuis l’indépendance des pays du continent, le Brésil ne s’est produit qu’en Afrique du Nord, au Nigeria, en Tanzanie et au Zimbabwe. Son escapade le jeudi 10 novembre prochain dans un pays francophone subsaharien sera une grande première, et déjà, tout le Gabon frissonne à l’idée d’accueillir les Auriverde.

La genèse de ce match Gabon-Brésil est partie d’une conversation informelle entre Cédric Mpouho, un ancien journaliste gabonais reconverti en agent de joueurs, et Alexandre Ribeiro, un français organisateur de matchs. « Cédric Mpouho a évoqué en janvier dernier la possibilité d’organiser une rencontre prestigieuse pour l’inauguration du nouveau stade de Libreville. J’avais pensé au Brésil, mais aussi à l’Argentine ou à l’Espagne », explique Ribeiro. « Il en a parlé à la fédération gabonaise, au Cocan (comité d’organisation de la CAN) et à la présidence de la république pour un tour de table. »

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Plusieurs mois de négociations

Alexandre Ribeiro, lors d’une visite en février à Libreville, reçoit de cette dernière le mandat pour organiser cette rencontre et grâce aux réseaux de son père, lui-même agent de joueurs, noue les premiers contacts avec la Confederaçao Brasileira de Futebol (CBF).

« Les négociations ont pris plusieurs mois. L’accord a été signé en juin et le match officialisé en août. » L’implication de la présidence gabonaise a fini par convaincre les dirigeants brésiliens sur la faisabilité du projet.

« La CBF a l’habitude de recevoir des garanties sur les infrastructures sportives et hôtelières, l’organisation, la sécurité, etc… Que la présidence du Gabon, et notamment M. Ali Bongo, ait apporté toutes les assurances nécessaires, a permis de faire aboutir le projet », poursuit Alexandre Ribeiro.

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La rencontre du 19 novembre sera diffusée dans de nombreux pays de la planète, et Al-Jazira fait partie des diffuseurs qui devraient assurer la rentabilité de l’opération. Certaines manifestations à but humanitaire devraient être organisées autour de l’évènement. Et déjà, tout Libreville attend Maicon (Inter Milan), Neymar et Ganso (Santos), Ronaldinho (Flamengo) et Pato (Milan AC), les stars de la Seleçao, qui se produiront quatre jours plus tard à Doha (Qatar) contre l’Égypte

 

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