Après ses déboires au Cameroun, Alex Van Elk s’envole au Nigeria
Alex van Elk, l’ancien directeur général de la Camair-Co, prépare son retour dans le ciel africain. Il doit prendre les commandes d’une nouvelle compagnie aérienne à bas coût basée au Nigeria.
![Alex Van Elk s’installera bientôt à Lagos, où l’attend une équipe de quatre personnes occupées à préparer le décollage de la société, prévu pour 2014. © Nicolas Eyidi/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/31/Alex-van-Elk_Nicolas-Eyidi-JA.jpg)
Alex Van Elk s’installera bientôt à Lagos, où l’attend une équipe de quatre personnes occupées à préparer le décollage de la société, prévu pour 2014. © Nicolas Eyidi/JA
Après trois années éprouvantes à la tête de Camair-Co, Alex Van Elk, 60 ans, pensait jouir d’une retraite bien méritée. Mais six mois après sa démission, le Néerlandais a été approché par un groupe d’investisseurs désireux de lancer une nouvelle compagnie aérienne low cost basée à Lagos, dont le nom est pour l’instant confidentiel. Le transporteur entend profiter du boom des liaisons aériennes sur ce marché de plus de 160 millions d’habitants.
« Pour démarrer une telle aventure, il faut un bon marché domestique, explique le futur patron. De plus, toutes les compagnies aériennes font la même erreur de s’équiper d’avions bon marché, mais vétustes. Nous ne prendrons que des avions de moins de cinq ans ». Il vise une profitabilité à trois ans. Pour maintenir les coûts les plus bas possibles, il envisage d’externaliser les systèmes de réservation et la maintenance des appareils.
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Partage de code et expansion sous-régionale
La compagnie ambitionne d’opérer deux avions la première année, uniquement au Nigeria, puis d’ajouter deux avions à sa flotte chaque année tout en commençant à étendre son réseau à la sous-région au bout de 12 mois. De façon à pouvoir négocier un programme de partage de code avec des transporteurs internationaux, la nouvelle entreprise veut obtenir l’agrément de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine et de la European Aviation Safety Agency (EASA), son homologue européenne.
Des privés nigérians ont déjà participé à la levée de fonds de 19 millions d’euros qui se déroule actuellement, tandis qu’un partenariat avec une compagnie internationale est en cours de négociation. Résultat : si tout se déroule comme prévu, Alex Van Elk s’installera bientôt à Lagos, où l’attend une équipe de quatre personnes occupées à préparer le décollage de la société, prévu pour 2014. « Rien ne nous arrêtera ! », prévient Alex Van Elk.
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