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Le Conseil des ambassadeurs des 28 pays membres de l’Otan se réuni à Bruxelles  vendredi à 16H30 (14H30 GMT) pour discuter des modalités de l’arrêt de l’opération militaire en Libye lancée le 31 mars, a indiqué le porte-parole de l’Alliance transatlantique.

Kadhafi disparu, Syrte libérée, et  alors que les nouvelles autorités libyennes s’apprêtent vendredi à annoncer la libération totale du territoire, la mission de l’Otan doit-elle prendre fin ? « Les principaux pays engagés, dont la France et le Royaume-Uni, veulent ne pas se précipiter et stopper l’opération en bon ordre », a déclaré un diplomate ajoutant que « pour l’Otan, l’événement militaire essentiel pris en compte est la chute de Syrte, et non la mort de Kadhafi qui n’a jamais été un objectif de la mission ».

Les populations civiles hors de danger ?

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a insisté sur la nécessité de s’assurer qu’il n’y ait pas de poches de combattants pro-Kadhafi qui peuvent de nouveau être une menace pour la population civile.

Selon une source diplomatique, l’Otan pourrait par conséquent  décider de maintenir une partie de son dispositif naval et aérien au large de la Libye pendant quinze jours afin de conserver une capacité d’intervention au cas où la situation l’exigerait. Cette décision sera prise en partenariat avec l’ONU et le Conseil national de transition (CNT), selon l’Otan.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a indiqué vendredi matin que l’opération de l’Otan serait achevée à partir du moment où le CNT proclamerait la libération du territoire libyen.

« Je pense qu’on peut dire que l’opération militaire est terminée, que l’ensemble du territoire libyen est sous le contrôle du Conseil national de transition (CNT) et que, sous réserve de quelques mesures transitoires dans la semaine qui vient, l’opération de l’Otan est arrivée à son terme », a déclaré Alain Juppé.

(Avec AFP)