Libye : Bani Walid prise à « 90% » selon le CNT

Les combattants du Conseil national de transition libyen (CNT) ont annoncé avoir pris le bastion pro-Kadhafi de Bani Walid à 90%, alors que, du côté de Syrte, des proches de responsables de l’ancien régime fuyaient la ville.

Des combattants du CNT libyen affrontent les forces loyalistes, le 16 octobre 2011 à Syrte. © AFP

Des combattants du CNT libyen affrontent les forces loyalistes, le 16 octobre 2011 à Syrte. © AFP

Publié le 17 octobre 2011 Lecture : 2 minutes.

Bani Walid est « libérée à 90% », ont affirmé des combattants proches du Conseil national de transition (CNT) lundi.

En attaquant la ville libyenne, l’un des derniers bastions pro-Kadhafi résistant, les forces  se sont rejointes dans le centre-ville, selon les déclarations de Salem Ghit, un commandant pro-CNT. Quelques poches persisteraient dans leur résistance, mais il n’y aurait plus de tireurs embusqués à Bani Walid, qui subit actuellement des opérations de ratissage par les forces pro-CNT. Du côté de l’aéroport de la ville, les partisans du « Guide » déchu ont été délogés, selon Salem Ghit, qui a par ailleurs fait état de deux morts et 70 blessés depuis dimanche soir.

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La nouvelle offensive lancée contre Bani Walid dimanche est donc un succès selon le CNT. Cette avancée fait suite à une semaine de trêve dans les combats après de lourdes pertes en raison d’ une mauvaise coordination des troupes sur le terrain. Le CNT avait été alors contraint d’abandonner l’aéroport qu’il venait de prendre aux loyalistes, suite à la mort de 17 combattants.

Fuite de pro-Kadhafi à Syrte

Les forces engagées à Bani Walid comptaient sur l’arrivée de renforts positionnés autour de la ville de Syrte. Mais face à la résistance acharnée dans ce fief Kadhafiste, les soldats n’ont pu se désengager de ce front, où ils ont repris espoir lundi, suite à la fuite de plusieurs proches de responsables de l’ancien régime de la ville.

La mère et le frère de Moussa Ibrahim, ancien porte-parole du Guide en fuite, ont été aperçus quittant Syrte, mais aucun « gros poisson » ne faisait partie du combat, selon les propos de Wassim ben Hamidi, qui dirige les opérations sur le front Est. « Notre stratégie d’encerclement des quartiers fonctionne puisque, comme vous pouvez le voir, des familles de responsables de (l’ancien) régime sont en train de fuir », a-t-il ajouté.

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Des proches de l’ancien dictateur pourraient se trouver dans cette ville, mais les informations se contredisent sur ce point. La semaine dernière, la capture de Mootassem Kadhafi à Syrte avait été annoncée par le CNT, avant d’être finalement démentie.

Le CNT attend la chute de Syrte pour proclamer la « libération totale » du pays et former un gouvernement chargé de gérer la transition.

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(Avec AFP)
 

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