Côte d’Ivoire : le chef de l’Onuci rend visite à Gbagbo

Le chef de l’Onuci a rendu visite à Laurent Gbagbo le 1er octobre, afin de « s’enquérir des conditions de détention » du président déchu ivoirien, détenu à Korhogo depuis la mi-avril.

Portrait de Laurent Gbagbo pris le 26 novembre 2010 à Abidjan. © AFP

Portrait de Laurent Gbagbo pris le 26 novembre 2010 à Abidjan. © AFP

Publié le 3 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

La libération de l’ancien chef d’État Laurent Gbagbo n’est pas à l’ordre du jour, mais le chef par intérim de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI)  refuse pour autant, que l’ancien président soit maltraité dans la résidence où il est détenu.

Arnauld Akodjènou a donc conduit « une mission des droits de l’homme pour s’enquérir des conditions de détention » de Laurent Gbagbo, indique un communiqué de l’Onuci. Il a ainsi rendu visite, aux côté de Guillaume Ngefa, chef par intérim de la Division des droits de l’homme de l’Onuci, au président déchu, afin d’assurer un « suivi régulier », et de vérifier qu’il est « traité avec dignité », comme le requiert la résolution 2000 du Conseil de sécurité.

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"Accès limité à ses avocats"

L’Onuci avait fait état, après sa première visite en août à Korhogo, ville où est détenu l’ancien président, de ses « préoccupations » sur les conditions de détention de Laurent Gbgagbo, ce qui avait provoqué la colère du gouvernement d’Alassane Ouattara.

Sans précisions cette fois-ci, le rapport souligne seulement que Laurent Gbagbo, arrêté en avril 2011, est confiné à l’intérieur en permanence « et se plaint de l’accès limité à ses avocats ». Il « a confirmé qu’il n’a été soumis à aucun mauvais traitement physique, excepté l’isolement auquel il est confiné, le manque d’accès à un pasteur évangélique et le fait qu’il ne lui est pas permis de faire une promenade quotidienne pour améliorer sa santé », précise le document.

L’Onuci a également souligné que la rencontre s’était déroulée dans « une résidence » de Korhogo, sans fournir de détails. Fin septembre, dans le dernier rapport consacré à la Côte d’Ivoire par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Laurent Gbagbo  avait pourtant « informé » ses visiteurs en août qu’il n’était pas détenu dans la résidence présidentielle de Korhogo, mais dans une « villa tenue secrète quelque part » dans la ville.

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(Avec AFP)

 

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