Libye : Interpol émet une « notice rouge » contre Saadi Kadhafi

Interpol, l’organisation de coopération policière internationale, a émis jeudi une « notice rouge » contre Saadi Kadhafi, l’un des fils du dictateur déchu Mouammar Kadhafi, à la demande des nouvelles autorités libyennes. Elle devrait permettre de restreindre les possibilités de déplacement de l’ex-footballeur, réfugié au Niger.

Saadi Kaddafi, à Tunis, en septembre 2003. © AFP

Saadi Kaddafi, à Tunis, en septembre 2003. © AFP

Publié le 29 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

Après Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam et Abdallah el-Senoussi, l’ancien chef des services du renseignement libyens, c’est au tour de Saadi Kadhafi, le troisième fils du dictateur libyen déchu, d’être l’objet d’une « notice rouge » d’Interpol.

« Interpol confirmant les informations selon lesquelles Saadi Kadhafi, 38 ans, a été vu pour la dernière fois au Niger, cette notice rouge constitue une alerte régionale et internationale pour les pays voisins de la Libye et du Niger (…) pour aider à localiser et arrêter Saadi Kadhafi », a déclaré jeudi dans un communiqué l’organisation policière internationale basée à Lyon, dans le centre-est de la France.

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Désormais, les 188 États membres de l’organisme devront coopérer afin de mettre la main sur l’ancien footballeur, réfugié au Niger (État membre d’Interpol) depuis le 11 septembre. Les nouvelles autorités libyennes l’accusent de « s’être emparé de biens par la force et l’intimidation quand il dirigeait la fédération libyenne de football », selon les propos d’Interpol.

Déplacements restreints

Cette « notice rouge », la première réclamée par le Conseil national de transition libyen à Interpol, « va significativement restreindre la capacité de Saadi Kadhafi à se déplacer et à franchir les frontières. C’est un outil puissant qui aidera les autorités à le localiser et à l’arrêter », a jugé Ronald K. Noble, secrétaire général de l’organisation.

Outre cette mesure, Saadi Kadhafi était déjà concerné par l’interdiction de voyager et un gel de ses biens ordonnés par les Nations unies en mars, « en tant que commandant d’unités militaires qui auraient été impliquées dans la répression de manifestations de civils durant la révolte libyenne », a précisé Interpol.

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 (Avec AFP)
 

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