1) Résumé : L’ambassadeur [américain Thomas T. Riley, NDLR] a reçu l’ambassadeur [de l’Algérie au Maroc, NDLR] Larbi Belkheir le 16 février, pour discuter du Sahara occidental et des relations entre le Maroc et l’Algérie. (…) Belkheir a confirmé la position de longue date de l’Algérie à propos du conflit au Sahara occidental, soulignant que le Maroc et le Polisario devaient négocier directement pour trouver une solution. Il s’est dit sceptique quant à un plan d’autonomie marocain qui pourrait satisfaire la demande du Polisario d’être autonome et servir par conséquent de base pour les négociations. (…)

2)(…) En débutant une conversation d’une heure, l’ambassadeur a expliqué que le roi Mohammed VI avait fait remarquer au secrétaire à la Défense américain Rumsfeld, lors de leur rencontre le 13 février à Ifrane au Maroc, qu’il avait récemment rencontré Belkheir et qu’il avait dit que sa nomination comme ambassadeur au Maroc était un signe positif.

(Commentaire : l’ambassadeur n’a pas rapporté l’ensemble des propos de la rencontre entre le roi et Rumsfeld ; de fait, le secrétaire à la Défense a affirmé que la nomination de Belkheir comme ambassadeur au Maroc était positive, puisque Bouteflika envoyait un conseiller important et de confiance au Maroc. Ce à quoi le roi a répondu : « Il faut parfois se méfier quand les choses semblent pour le mieux ». (…)

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