Maroc : 8 000 manifestants ont réclamé des réformes politiques profondes
Dimanche 25 septembre, 8 000 personnes sont descendues dans les rues de Casablanca à l’appel du Mouvement du 20 février. Selon un journaliste de l’AFP, les manifestants réclamaient des réformes politiques profondes.
Réunis dans le quartier de Sbata à Casablanca, ils étaient 8 000 manifestants du mouvement du 20 février à arpenter le boulevard Al-Harti pour demander des changements politiques et sociaux au Maroc. Sur les pancartes des marcheurs on pouvait lire « la corruption ravage notre quotidien », « plus de justice sociale » ou encore « non au cumul de la fortune et du pouvoir ».
Le Mouvement du 20 février a vu le jour pendant le « Printemps arabe » qui a secoué les grandes villes du maghreb, de Tunis à Tripoli en passant par le Caire. Il est composé de cyber-militants, d’islamistes et de militants d’extrême gauche.
Faible mobilisation à Rabat et Tanger
À Rabat et Tanger, la mobilisation était nettement moins importante. Dans la première ville, ils étaient un millier à partir du quartier populaire Yacoub El Mansour vers le parlement, au centre-ville. Des manifestants ont réclamé la libération du jeune rappeur Mouad « Al-Haqed », arrêté depuis le 10 septembre à Casablanca.
Au nord du royaume, à Tanger, les 20 Févrieristes étaient près d’un millier – comme à Marrakech – à manifester pacifiquement au quartier populaire Beni Makada.
Depuis le 20 février 2011, c’est la septième fois que le Mouvement appelle à manifester au niveau national pour revendiquer des réformes politiques ainsi qu’une limitation des pouvoirs du roi Mohammed VI.
De leur côté, les autorités pointent du doigt le mouvement islamiste Justice et bienfaisance. Elles l’accusent, grâce à son action sociale dans les quartiers populaires, de « noyauter » et « manipuler » les jeunes du 20 février.
(Avec AFP)
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