Congo-Brazzaville : Equator 24, c’est parti !

Avec ses neuf étapes, ses 1 100 km de routes et son projet humanitaire de création d’écoles, la course cycliste Equator 24 a été lancée samedi au Congo. Une seconde édition qui doit permettre de faire émerger des coureurs de niveau international.

Vingt coureurs dont quatorze Congolais participent à Equator 24. © Muriel devey, pour J.A.

Vingt coureurs dont quatorze Congolais participent à Equator 24. © Muriel devey, pour J.A.

Publié le 18 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

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C’est parti ! Regroupés en 4 équipes, les vingt cyclistes de la 2e édition de la course Equator 24 se sont lancés le 17 septembre sur les quelque 1 100 km de route qui séparent Brazzaville de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha, au nord du Congo, où se concluera la 9e et dernière étape du parcours.

Parmi les participants, six étrangers, dont deux Britanniques, un Tunisien, un Congolais de RDC, un Italien et un Slovaque. Les autres sont des professionnels congolais, avec plusieurs têtes d’affiche comme Jean-Pierre Wimana, favori de la course pour avoir remporté le championnat national de cyclisme qui s’est déroulé du 3 au 4 septembre 2011, ou encore son dauphin, Nikita Moungondo.

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Avec un budget de 15 millions de F CFA, Equator 24 est sponsorisée, entre autres, par l’ambassade du Congo à Paris, Total E&P Congo, la compagnie de téléphone mobile MTN. Mais c’est aussi un événement humanitaire. « Nous cherchons à mobiliser des partenaires, dont la fondation britannique Peas, pour équiper les zones rurales en écoles primaires », explique le promoteur de la course, Frédéric Nzé, un Congolais résidant à Londres (Grande Bretagne).

Identifier les talents

Organisée en partenariat avec la Fédération congolaise de cyclisme (Fecocy), Equator 24 n’est pas encore une compétition de classement national. L’ambition de Nzé est d’en faire l’équivalent d’un Tour du Faso ou d’un Amisso Bongo. « L’Union cycliste internationale (UCI) cherche à promouvoir le cyclisme africain. Or il y a chez nous des coureurs de bon niveau, qui peuvent briller au plan international. Les meilleurs pourraient bénéficier d’une formation de l’UCI », indique Nzé.

Reste à identifier les talents. Ce qui sera, entre autres, l’un des buts de l’édition 2011. « Il s’agit d’une course d’endurance et d’un test qui nous permettra de sélectionner les meilleurs. Les coureurs ont été choisis sur la base de trois critères : leur personnalité et leurs motivations, leur capacité physique et leur matériel. Il faut maintenant les éprouver sur le terrain », dit Nzé. Rendez-vous sur la ligne d’arrivée, le 29 septembre.

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