Libye : Sarkozy et Cameron en route vers Benghazi

Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron sont arrivés jeudi en Libye. Après un passage à Tripoli, ils se dirigent désormais vers Benghazi. Récit de la première moitié de leur périple.

Nicolas sarkozy et David Cameron, le 1er septembre 2011 à Paris. © AFP

Nicolas sarkozy et David Cameron, le 1er septembre 2011 à Paris. © AFP

Publié le 15 septembre 2011 Lecture : 3 minutes.

14H00 : Lors de la conférence de presse organisée à Tripoli, le président français affirmait aux journalistes présents : « Je rêve que les jeunes Syriens aient les mêmes chances que les jeunes Libyens et qu’ils puissent se dire aussi que la démocratie, c’est pour nous. »

Pendant ce temps, le bureau du Premier ministre britannique postait sur Twitter une photo des deux dirigeants européens prise lors de leur visite du Centre médical de Tripoli :

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13H40 : Nicolas Sarkozy à la conférence de presse organisée à Tripoli : il n’y a pas un endroit dans le monde où les dictateurs seront laissés dans l’impunité. « L’impunité c’est fini ».

13H00 : Nicolas Sarkozy et David Cameron prennent la parole à Tripoli, après avoir visité un hôpital de la capitale Libyenne. « Nous vous aiderons à trouver Kadhafi et à le poursuivre en justice » explique le premier ministre britannique. « Nous sommes prêt à vous aider sur le plan sécuritaire, politique et économique. Nous sommes vos amis mais il s’agit de votre pays » ajoute le chef du gouvernement anglais qui précise que cette aide occidentale va au-delà de la Libye. « Il s’agit de voir le printemps arabe mener à un été arabe. »

12H45 : D’après le quotidien français 20 minutes, Nicolas Sarkozy a fait part de sa « grande émotion » de se rendre dans une Libye « libérée » et qu’il y porterait un message de « pardon et de la réconciliation ».

Au même moment, l’agence de presse Reuters rapporte que la Grande-Bretagne va dégeler 600 milions de livres sterling (687 millions d’euros) d’avoirs libyens. Le Conseil de sécurité de l’ONU a par ailleurs autorisé lui aussi le déblocage de 350 millions de francs suisses (290 millions d’euros) du régime libyen déchu, gelés par la Suisse. Berne va pouvoir engager ces fonds pour des objectifs humanitaires, a indiqué le Secrétariat d’État à l’économie (SECO). Ces fonds ne vont pas être versés au CNT, mais à des organisations humanitaires libyennes ou internationales.

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11H50 : Nicolas Sarkozy et David Cameron doivent visiter un hôpital à Tripoli et rencontrer la presse avant de se rendre à Benghazi, qui reste le siège du CNT dans l’est du pays. Nicolas Sarkozy y retrouvera l’essayiste Bernard-Henri Levy, défenseur de la première heure des rebelles libyens.

Perçu comme un héros par les Libyens pour avoir été à leurs côtés très tôt, Nicolas Sarkozy devrait prononcer un discours sur la place de la Liberté à Benghazi.

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11H10 : « Oui, nous pouvons confirmer que David Cameron est arrivé à Tripoli en compagnie du ministre des Affaires étrangères William Hague », a indiqué à l’AFP une porte-parole de Downing Street.

« Le Premier ministre britannique doit rencontrer la direction du Conseil national de transition (CNT), dont le chef du CNT Moustapha Abdeljalil et son Premier ministre Mahmoud Jibril », précise un communiqué des services du Premier ministre.

« Il doit annoncer un nouveau programme d’aide britannique pour soutenir le processus de transition vers une Libye libre, démocratique et ouverte à toutes les composantes de la société », poursuit le texte.

Après s’être retrouvés à Tripoli, Nicolas Sarkozy et David Cameron doivent se rendre à Benghazi d’où est partie la rébellion contre le colonel Kadhafi, on précisé des médias français.

Les deux pays ont été en pointe dans l’intervention menée par l’Otan contre les troupes du dirigeant libyen, en fuite depuis la chute de son QG à Tripoli le 23 août.

11H02 : Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron sont arrivés jeudi en Libye.

Interrogé par l’AFP sur une possible venue des deux chefs d’États européens, Moustapha Abdeljalil, le chef du conseil national de transition libyen (CNT), avait répondu par un laconique « si Dieu le veut » avant d’ajouter : « nous disons aux leaders qui viennent (jeudi) qu’ils seront en sécurité », sans toutefois prononcer le nom du Premier ministre britannique.

Ce dernier est pourtant bien arrivé jeudi matin à Tripoli, où il doit rencontrer avec Nicolas Sarkozy les responsables du Conseil national de transition libyen (CNT), a annoncé une porte-parole de David Cameron.

Deux vols distincts étaient prévus au départ de la France, mercredi en fin d’après-midi, avec retour vendredi. Cette visite, évoquée par plusieurs médias français, etait précédée par une mission de « sécurisation », menée par 160 policiers français, qui pourraient éventuellement se rendre à Benghazi.

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