Mali : rien ne va plus pour Abdel Karim Konaté
Le ministre des Finances malien Abdel Karim Konaté doit gérer deux dossiers urgents : le premier concerne une arnaque aux taxes montée par d’anciens dirigeants de CFAO Motors Mali et le deuxième des soupçons de collecte abusive de taxes auprès de Randgold Resources.
![Abdel Karim Konaté a appris que l’État malien était condamné à verser environ 1,1 million d’euros au groupe de distribution contrôlé par le japonais Toyota Tsusho Corporation. © Emmanuel Daou Bakary](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/08/05/abdel-karim-konate_Emmanuel-daou-bakary.jpg)
Abdel Karim Konaté a appris que l’État malien était condamné à verser environ 1,1 million d’euros au groupe de distribution contrôlé par le japonais Toyota Tsusho Corporation. © Emmanuel Daou Bakary
Le ministre malien des Finances Abdel Karim Konaté a fort à faire ces derniers jours. Après que le groupe CFAO a lancé contre Bamako une procédure arbitrale à la Cour commune de justice et d’arbitrage (à Abidjan), Abdel Karim Konaté (photo) a appris le 25 juillet que l’État malien était condamné à verser environ 1,1 million d’euros au groupe de distribution contrôlé par le japonais Toyota Tsusho Corporation. L’affaire, ancienne, portait sur une arnaque aux taxes montée par plusieurs anciens dirigeants de CFAO Motors Mali avec la complicité de fonctionnaires du fisc. Le gouvernement vient d’introduire une requête en nullité.
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Randgold Resources se plaint aussi
Quelques jours plus tôt, c’est du côté d’un autre tribunal arbitral, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), que les oreilles du ministre ont sifflé. Le groupe Randgold Resources, piloté par Mark Bristow, conteste les nouvelles taxes collectées par Bamako pour sa mine de Loulo, contraires selon lui à celles stipulées dans ses conventions minières.
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