Nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu mercredi 24 juillet un nouvel accord qui doit permettre à plus de 120 navires européens d’accéder à nouveau aux eaux du royaume, a indiqué le ministère marocain de l’Agriculture.

126 bateaux européens disposeront d’un droit de pêche, contre 137 dans le cadre de l’ancien protocole. © AFP

126 bateaux européens disposeront d’un droit de pêche, contre 137 dans le cadre de l’ancien protocole. © AFP

Publié le 25 juillet 2013 Lecture : 2 minutes.

Une semaine après la visite officielle au Maroc de Juan Carlos, le roi d’Espagne, et après plusieurs mois de négociations, le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu un nouvel accord qui doit permettre à plus de 120 navires européens d’accéder à nouveau aux eaux du royaume. Ce nouveau protocole, qui a donné lieu à six rounds de pourparlers depuis novembre, viendra prolonger le précédent accord entre le Maroc et l’UE, qui permettait à plus d’une centaine de navires battant pavillon de 11 pays européens – en grande majorité espagnols – de pêcher dans les eaux marocaines.

D’après le communiqué du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, cité par l’Agence de presse marocaine (MAP), le montant du nouveau contrat s’élève à 40 millions d’euros. 126 bateaux européens disposeront d’un droit de pêche, contre 137 dans le cadre de l’ancien protocole, selon la même source. D’une durée de quatre ans, le document a été signé, côté européen, par la commissaire en charge des Affaires maritimes et de la Pêche, Maria Damanaki. Il doit encore être ratifié par les Parlements européen et marocain.

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Sahara Occidental

Ce nouveau protocole, a pour but de sortir du blocage né du rejet par le Parlement européen, fin 2011, de la prolongation du précédent accord. Pour motiver leur rejet, des députés européens avaient estimé que l’accord existant ne prenait pas clairement en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par Rabat qui compte plus d’un millier de kilomètres de côtes. D’autres l’avaient jugé trop coûteux.

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La dénonciation du précédent accord avait entraîné une crise entre le royaume et l’UE, auprès de laquelle le Maroc est le seul à disposer d’un « statut avancé ». Rabat avait immédiatement demandé aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux territoriales. De son côté, l’Espagne avait demandé une compensation financière à l’UE et des centaines de pêcheurs avaient manifesté dans le sud du pays contre le blocage.

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