Cameroun : cinquante et un candidats briguent la présidence

Cinquante et un candidats à l’élection présidentielle camerounaise se sont inscrits avant la clôture des listes dimanche soir à minuit. Elecam a quinze jours pour valider les candidatures et publier la liste définitive des candidats à l’investiture.

Paul Biya et 50 autres candidats briguent la présidence camerounaise. © AFP

Paul Biya et 50 autres candidats briguent la présidence camerounaise. © AFP

Publié le 5 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

Ils seront cinquante et un candidats à briguer le poste de président de la république camerounaise lors de l’élection du 9 octobre 2011. Le dépôt des candidatures à la commission électorale a expiré dimanche à minuit, a rapporté la Cameroon Radio-Television (Crtv).

Initialement fixé au dimanche 4 septembre à 15 h 30 heure locale (14h30 GMT), mais Elections Cameroon (Elecam), l’organisme chargé du contrôle des élections, avait finalement reculé la date limite de dépôt des candidatures à minuit, dans la nuit de dimanche à lundi.

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51 candidats dont Biya et Fru Ndi

Elecam dispose désormais de deux semaines pour valider les candidatures, et publier la liste définitive des prétendants à la fonction présidentielle retenus. Outre le président actuel Paul Biya, dont le nom a été retenu, sans surprise, par son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), 50 autres candidats aspirent également à l’investiture. Parmi eux, le leader charismatique de l’opposition John Fru Ndi, qui a fait acte de sa candidature dès samedi et représentera donc le Social democratic Front (SDF).

Verrouillage du système électoral

Également en lice, l’avocat Bernard Muna, président de l’Alliance des forces progressistes (AFP), mais aussi Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), le député Jean-Jacques Ekindi du Mouvement progressiste (MP) et Anicet Ekane, investi par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), un parti d’opposition connu pour ses actions de rue, notamment dans la capitale économique camerounaise, Douala.

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Président du pays depuis 1982, Paul Biya a de fortes chances d’être à nouveau reconduit dans ses fonctions, alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour lui demander de passer la main, lui reprochant également d’avoir verrouillé le système électoral à son avantage.

(Avec AFP)
 

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