Tunisie – Malawi : pour Trabelsi « même un match nul serait une mauvaise opération »

Dans un groupe K où le Botswana a validé son billet pour la phase finale de la CAN 2012 (21 janvier-12 février), le Malawi et la Tunisie se dispute la seconde place qualificative. À Blantyre samedi, les Aigles de Carthage joueront très gros face aux Flames.

Trabelsi sait que la Tunisie risque gros : elle n’a jamais gagné au Malawi. © D.R.

Trabelsi sait que la Tunisie risque gros : elle n’a jamais gagné au Malawi. © D.R.

Alexis Billebault

Publié le 2 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

Et si la Can 2012 se disputait sans la Tunisie ? L’hypothèse planera au moins jusqu’à samedi soir, quand les Aigles de Carthage auront affronté les Flames, qu’ils devancent seulement à la différence de buts (+ 8 contre + 5). Les deux sélections, qui comptent chacune dix points, joueront une partie de leur avenir au Kamuzu Stadium samedi soir, avant une dernière journée qui verra les Tunisiens accueillir le Togo et les Malawites se déplacer au Tchad (le 8 octobre).

Un match aller houleux

la suite après cette publicité

Le sélectionneur des Aigles a fait ses comptes. Et Sami Trabelsi ne veut pas entendre parler d’autre chose que d’une victoire dans un pays où la Tunisie n’a jamais gagné. « La victoire est obligatoire au Malawi. Même un match nul serait une mauvaise opération, car nous ne serions plus complètement maîtres de notre destin lors de la dernière journée. »

La Tunisie, qui a beaucoup lambiné dans un groupe pourtant largement à sa portée, va devoir rattraper les deux points perdus au match aller (2-2, le 4 septembre 2010). À l’époque, Trabelsi était l’adjoint de Bertrand Marchand, et le souvenir du contexte particulier de cette rencontre l’habite encore. « On menait 2-0 à la mi-temps. Puis un joueur [Issam Jemaa, auteur des deux buts tunisiens, NDLR] a eu un geste qui a déplu au public, qui s’est retourné contre son équipe. »

Derniers résultats satisfaisants

Depuis, Trabelsi a partiellement rétabli une situation comptable compliquée. Et le CV des joueurs ne dicte pas seulement ses choix. « Je ne sélectionne que les joueurs qui peuvent apporter quelque chose à l’équipe. Peu importe qu’ils évoluent en Tunisie ou à l’étranger. » Les derniers résultats des Aigles – victoires face à la Centrafrique (3-0), au Tchad (5-0), au Mali (4-2) et nul en Jordanie (3-3) – ont également affirmé le style offensif de l’équipe.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires