Croissance : le FMI d’accord avec la Beac

Le FMI situe la croissance de la Cemac entre 3 et 3,5% en 2013, tandis que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) table sur 3,2%. Une prévision à la baisse due à la réduction des investissements publics en Guinée équatoriale.

La BEAC évoque un taux de croissance de 3,2%, après l’avoir estimé à 4,1% en mars dernier et à 5,8% en décembre 2012. © Diego Ravier/JA

La BEAC évoque un taux de croissance de 3,2%, après l’avoir estimé à 4,1% en mars dernier et à 5,8% en décembre 2012. © Diego Ravier/JA

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Publié le 24 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

La prévision de croissance pour 2013 au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se situe entre 3 et 3,5%, après avoir atteint 5,2% en 2012, selon une mission de FMI qui vient d’achever ses consultations auprès des institutions sous régionales. « La situation en Guinée équatoriale avec la baisse attendue des investissements publics explique cette contreperformance », a déclaré hier à Yaoundé le chef de mission, Joël Toujas-Bernaté. Pourtant, dans une interview accordée à Jeune Afrique en mai, la directrice du département Afrique du FMI, Antoinette Monsio Sayeh, prévoyait 4,5% cette année.

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Optimisme à moyen terme

Cette projection confirme celle de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) qui a revu sa prévision à la baisse pour la deuxième fois depuis le début de l’année. Le vendredi 19 juillet, le comité de politique monétaire évoque désormais un taux de 3,2%, après l’avoir estimé à 4,1% en mars dernier et à 5,8% en décembre 2012.

Le FMI reste optimiste sur les perspectives à moyen terme de la région et prévoit une croissance de 4% en moyenne sur les cinq prochaines années. Pourvu qu’il n’y ait pas « une chute significative et prolongée des prix du pétrole et d’autres matières premières », précise cependant un communiqué.

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