Maroc : le 25 novembre, date finalement choisie pour les législatives anticipées

Le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé dans la nuit du 15 au 16 août la tenue d’élections législatives anticipées pour le 25 novembre.

Taieb Cherkaoui le 6 mai 2011 à Rabat. © Abdelahak Senna/AFP

Taieb Cherkaoui le 6 mai 2011 à Rabat. © Abdelahak Senna/AFP

Publié le 16 août 2011 Lecture : 1 minute.

Plusieurs formations politiques avaient indiqué le 14 août que le scrutin législatif anticipé se tiendrait au Maroc en novembre, probablement le 11. Lors d’une réunion entre les responsables d’une vingtaine de partis (majorité et opposition) et le ministre de l’Intérieur Taieb Cherkaoui, c’est le 25 novembre qui a été retenu de façon définitive.

« Les prochaines élections de la Chambre des représentants (députés) auront lieu le vendredi 25 novembre suite à un accord avec les partis politiques », a déclaré le ministre cité par l’agence marocaine de presse MAP. Selon Cherkaoui, les « consultations avec les partis politiques se poursuivront sur tout ce qui se rapporte à la préparation des prochaines échéances électorales ».

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Prochain décret

Contacté lundi soir par l’AFP, le secrétaire général du parti islamiste Justice et Développement (PJD, opposition) a affirmé que la date du 25 novembre a été « finalement » retenue pour notamment éviter la proximité de la fête religieuse de l’Aïd al Adha (fête du sacrifice), celle-ci devant être célébrée au Maroc à la mi-novembre. Selon plusieurs partis politiques, « un décret fixant le 25 novembre comme date du scrutin législatif sera publié prochainement par le gouvernement ».

Les dernières législatives remontent à septembre 2007. L’avancement des élections législatives, qui devait en principe se tenir à l’automne 2012, est dû à l’adoption lors d’un référendum le 1er juillet d’une nouvelle Constitution. Proposée par le roi Mohamed VI, la nouvelle Loi fondamentale attribue un plus grand rôle au Premier ministre, élargit les libertés publiques tout en préservant la prééminence du souverain.
Dans son discours du trône, Mohammed VI avait appelé à l’élection rapide d’un nouveau Parlement pour qu’un futur Premier ministre soit nommé au sein du parti vainqueur des prochaines législatives, conformément à la nouvelle Constitution adoptée à plus de 98% des votants.

(avec AFP)

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