Depuis que ses dirigeants ont annoncé que Youssouf Hadji disposait d’un bon de sortie, moyennant une indemnité de transfert comprise entre 2 et 3 millions d’euros, son nom est annoncé un peu partout. En France (Bordeaux), en Ukraine (Mettalist Kharkov et Dynamo Kiev), en Russie, en Allemagne (Schalke 04 et Wolfsburg) et bien évidemment au Qatar, en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis, des destinations de plus en plus prisées par les footballeurs nord-africains.

Seulement, c’est avec Nancy, le club auquel il est lié jusqu’au 30 juin 2013 que Youssouf Hadji (31 ans) a effectué toute sa préparation. Et samedi soir, il sera sans doute aligné face à Lille, pour l’ouverture de la Ligue 1 française. « Ce n’est pas évident de se préparer alors que je sais que je peux partir au mois d’août. Par contre, quand je suis sur le terrain, j’oublie tout et je me donne à fond », assure Hadji, contacté par jeuneafrique.com.

Plus gros salaire de Nancy, l’attaquant des Lions de l’Atlas estime que « la situation devrait se débloquer autour du 15 août. Pour l’instant, il n’y a pas eu d’offres concrètes », une information confirmée par ses employeurs. « Il est évident que je souhaiterais vivre un nouveau challenge. Mais si je n’ai rien, je resterai à Nancy. » Ses dirigeants actuels, qui le tiennent en haute estime, ne s’en plaindraient pas…

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