Libye : la France dégèle une partie des avoirs libyens au profit des rebelles

La France a mis lundi 259 millions de dollars (182 millions d’euros) d’avoir libyens à la disposition des rebelles du CNT qui restent mobilisés contre le régime de Kadhafi. Malgré le ramadan.

Un rebelle libyen à couvert lors d’affrontements avec un groupe de pro-Kaddafi, le 31 juillet 2011. © Colin Summers/AFP

Un rebelle libyen à couvert lors d’affrontements avec un groupe de pro-Kaddafi, le 31 juillet 2011. © Colin Summers/AFP

Publié le 2 août 2011 Lecture : 1 minute.

La France qui considère le Conseil national de transition (CNT)  des insurgés libyens comme le seul « titulaire de l’autorité gouvernementale » a annoncé le dégel d’une partie des avoirs libyens au profit des rebelles, qui pourront en bénéficier pour « des achats à caractère humanitaire. »

« Il s’agit de fonds qui appartiennent au peuple libyen », et qui vont servir à acheter « des produits alimentaires et des médicaments », a justifié le nouvel ambassadeur du CNT à Paris, Mansour Saif-al-Nasr.

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Poursuite des combats

Sur le terrain, les rebelles continuaient de progresser aux abords du site pétrolier de Brega, sur le front Est. Et d’après un des porte-parole rebelle à Ajdabiya, à 80km à l’est de Brega, les insurgés ont attaqué lundi un petit groupe de combattants pro-Kadhafi.

Dans l’ouest du pays, au moins 8 puissantes détonations ont secoué la banlieue est de Tripoli en milieu de journée de lundi, et une colonne de fumée s’est élevée à l’est du quartier de Tajoura.

« Nous espérons qu’il y aura une avancée progressive, en même temps des fronts de Misrata et de la montagne. Sans oublier les rebelles qui se mobilisent à l’intérieur des villes », a indiqué le général Omar Hariri, membre du conseil militaire de la rébellion. Car les rebelles ont décidé de poursuivre leur marche sur Tripoli, malgré le début du mois de Ramadan.

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Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que le régime du colonel Kadhafi était en contact avec des membres du CNT, mais il a démenti des rumeurs qui veulent que de récentes discussions se soient tenues entre Tripoli et le général Abdelfettah Younès, l’ancien chef d’état-major des rebelles assassiné dans la nuit du jeudi au vendredi. (Avec AFP)

 

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