Débat : faut-il avancer l’élection présidentielle sénégalaise ?
Abdoulaye Wade a proposé le 14 juillet d’avancer la date de la présidentielle sénégalaise, prévue en février 2012. La Constitution l’y autorise, l’opposition le refuse et la question fait débat. L’occasion de vous demander votre avis. Jeuneafrique.com publiera les meilleures contributions mais en attendant, voici quelques éléments de réponse.
Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, le 9 juin 2011. © Gianluigi Guercia/AFP
Publié le 21 juillet 2011 Lecture : 1 minute.
« Si l’opposition est pressée et est certaine de détenir la majorité, je peux envisager une élection présidentielle anticipée, si cela est nécessaire pour la cohésion sociale et la concorde nationale. » Le dernier pavé lancé dans la mare par Abdoulaye Wade fait grand bruit. Autorisé par la Constitution sénégalaise à organiser une élection anticipée dans un délai de quarante à soixante jours, le chef de l’État n’a pas hésité à provoquer l’opposition.
Bluff ?
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Abdoulaye Wade cherche-t-il donc uniquement à gagner du temps, en empêchant l’opposition de se mettre en ordre de bataille ? C’est ce que semble penser cette dernière qui a refusé la proposition, craignant de ne pouvoir être prête à temps.
Contacté par Jeuneafrique.com, le groupe Y’en a marre, symbole de la contestation citoyenne, estime quant à lui que Wade « bluffe ». « C’est une tentative de diversion », estime Fadel Barro, cofondateur du mouvement. « Il aime manœuvrer et surfer sur l’ignorance des Sénégalais. »
Initiative salvatrice pour la paix sociale au Sénégal ou nouvelle manœuvre de diversion de « Gorgui » ? À vous de voir…
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