L’IFC prévoit d’investir 24 millions de dollars dans le marocain Zalagh Holding
Les fonds levés auprès de la Société financière internationale (IFC), complétés par des prêts bancaires, permettront au groupe avicole de financer son plan d’expansion à horizon 3 ans, dans un contexte de demande croissante de protéines de viande et de volaille.
![Fondée en 1974, Zalagh affichait un chiffre d’affaires de 5 milliards de dirhams en 2012. DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/23/Zalagh_DR.jpg)
Fondée en 1974, Zalagh affichait un chiffre d’affaires de 5 milliards de dirhams en 2012. DR
Le 17 juillet, la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a fait part de son intention d’investir 24 millions de dollars dans Zalagh Holding, un spécialiste du secteur avicole au Maroc. Cet investissement doit permettre à l’entreprise de financer son plan d’expansion à horizon 3 ans dans un contexte de demande croissante de protéines de viande et de volaille. La prise de participation de l’IFC, à l’occasion d’une augmentation de capital, s’accompagne de prêts souscrits auprès de banques locales dont le montant n’a pas été divulgué.
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Impacts attendus
Cette injection de capital devrait permettre à l’entreprise de passer de 1718 employés directs à 1 900 d’ici à 2017 et devrait avoir des retombées positives sur d’autres secteurs de l’économie marocaine, notamment pour les fournisseurs de Zalagh. L’investissement de l’IFC devrait enfin aider le groupe à diminuer son ratio d’endettement et à gagner en crédibilité sur les marchés de capitaux.
Fondé en 1974 par la famille Chaouni, Zalagh affichait un chiffre d’affaires de 5 milliards de dirhams en 2012 (soit plus de 590 millions de dollars). Spécialisée à l’origine dans l’alimentation du bétail et de la volaille, la société n’a cessé d’élargir ses activités avec la création de filiales pour s’approvisionner en matières premières et le rachat de sociétés d’abattage, si bien qu’aujourd’hui Zalagh maîtrise toutes les étapes de la chaîne de production.
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