Au moment où les candidatures à la Fédération ivoirienne de football (FIF) sont lancées, Jacques Anouma, le président sortant, annonce qu’il ne briguera pas un troisième mandat à la tête de l’organisation. À la grande surprise des amoureux du ballon ivoirien, l’homme aux deux participations à la Coupe du monde a finalement cédé aux pressions exercées par l’entourage du président Alassane Ouattara, telles que les avaient révélées jeuneafrique.com.

Jacques Anouma avait enchaîné les réunions avec les dirigeants de clubs pour dynamiser sa candidature. Les textes de la FIF ne constituaient pas un obstacle pour lui. Mais le 19 juillet, le patron de la maison de verre de Treichville (siège de la FIF) ainsi que Dieng Ousseynou, son prédécesseur, lui aussi candidat déclaré, convoquent une conférence de presse inopinée pour annoncer leur décision de se retirer de la course.

"Je n’ai pas honte de mon bilan"

« J’ai fini mon mandat. Je n’ai pas honte de mon bilan. Je l’assume. Je pars de la FIF pour me consacrer totalement à des tâches continentales. Il y a beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire à la CAF en étant à la FIF », a déclaré Jacques Anouma devant des journalistes médusés, dont beaucoup n’avaient jamais caché leur soutien au patron de la FIF. Désormais, même s’il n’a pas encore fait acte de candidature, Augustin Sidi Diallo, le favori du pouvoir, a le champ libre pour remporter les élections prévues le 10 septembre prochain à Abidjan.