Gabon – France : la fructueuse visite de François Fillon à Libreville

Deux contrats, pour un montant total de 71 millions d’euros, ont été signés entre l’État gabonais et les entreprises françaises ETDE (Bouygues) et Lignafrica (Rougier, Cassagne…) pendant la visite de François Fillon à Libreville ce week-end.

Le Premier ministre français François Fillon et le président gabonais Ali Bongo à Libreville. © AFP

Le Premier ministre français François Fillon et le président gabonais Ali Bongo à Libreville. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 18 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

La visite du Premier ministre français François Fillon au Gabon, ce week-end, a été fructueuse pour les entreprises françaises. Pendant son séjour à Libreville, deux contrats ont été signés entre l’État gabonais et des entreprises de l’Hexagone pour un montant total de 71 millions d’euros.

Le premier, d’un montant de 48 millions d’euros, a été signé avec ETDE, filiale de Bouygues Construction, et prévoit le développement du réseau électrique dans le Woleu Ntem (nord du Gabon), selon un communiqué de la présidence gabonaise.

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« ETDE sera en charge d’installer un réseau de lignes à haute tension en zone rurale et de déployer des liaisons de fibres optiques. Ce projet concerne 110 villages (6 700 foyers) » indiquent les autorités.

Rougier décroche un contrat

C’est Lignafrica, joint-venture entre les industriels forestiers français Rougier et Cassagne et le cabinet français d’ingénierie forestière Forêt Ressources Management, qui a remporté le second contrat pour 23 millions d’euros. Francis Rougier, directeur du groupe du même nom, faisait partie de la délégation d’hommes d’affaires français venus avec le Premier ministre.

Lignafrica se voit attribuer l’exploitation durable (plantation, recherche et développement, industrialisation…) d’un périmètre forestier de 39 000 hectares, dont 14 000 ha d’okoumés (essence locale), précise la présidence gabonaise.

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D’après Libreville, ce projet contribuera à créer 400 emplois permanents et favorisera la « création de richesses » sur le sol gabonais dans la filière bois. Début 2010, le président Ali Bongo Ondimba avait interdit l’exportation de grumes de bois brutes pour favoriser leur transformation sur place. Mesure qui avait été très critiquée par de nombreux forestiers et dont l’entrée en vigueur avait finalement été repoussée au mois de mai 2010. L’entreprise Rougier semble prête à jouer le jeu. Elle envisage la création « d’une cinquième usine dans le cadre de l’action du gouvernement, qui a supprimé il y a deux ans l’exportation de bois en grumes du pays », a indiqué Francis Rougier pendant son séjour à Libreville.

(avec AFP)

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