Burkina Faso : 566 militaires radiés après les dernières mutineries
566 militaires impliqués dans les mutineries qui avaient secoué le Burkina Faso ces derniers mois, ont été radiés des rangs de l’armée.
Le chef d’état-major de l’armée, le général Nabéré Honoré Traoré a annoncé jeudi la radiation de 566 militaires burkinabè pour faute contre l’honneur avec incitation au désordre. La décision a été prise fin juin par l’ensemble de la hiérarchie militaire.
Les faits, pour lesquels les militaires sont incriminés, ont eu lieu entre les mois de mars et juin. Le président Compaoré, en place depuis 1987, a été confronté à une crise sociale sans précédent, marquée par des contestations nombreuses et, en particulier, des mutineries au sein de l’armée.
Sanctions pour "l’exemple"
Sur les 566 radiés, 119 font partie des 222 militaires poursuivis par la justice pour révolte, rébellion, désertion, pillage, destruction et vol qualifié, a-t-on appris auprès de la justice militaire.
Le général Traoré a déclaré que ces sanctions devaient servir d’exemple et que d’autres listes seraient bientôt établies. « Elles constituent un signal fort à l’attention de la communauté nationale quant à la volonté des forces armées nationales de demeurer toujours une armée républicaine, respectueuse des lois et intimement liée à la nation », a-t-il affirmé.
Le général Traoré avait été nommé à la tête de l’armée en avril après que le mouvement de contestation ait gagné la garde présidentielle, forçant le président Blaise Compaoré à brièvement quitter Ouagadougou.(avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- À peine de retour à Yaoundé, Chantal Biya s’occupe de ses affaires immobilières
- États-Unis : Donald Trump remporte l’élection présidentielle par KO