Sud-Soudan : jeune État cherche nom de domaine

Le Sud-Soudan a gagné le droit d’exister sur la scène internationale. Il cherche désormais à acquérir une indépendance numérique, via les fameuses deux lettres qui forment un nom de domaine. Problème : la plupart des possibilités sont déjà prises.

Après avoir proclamé son indépendance, le Sud-Soudan doit désormais se trouver un nom de domaine © AFP

Après avoir proclamé son indépendance, le Sud-Soudan doit désormais se trouver un nom de domaine © AFP

Publié le 14 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

C’est un véritable casse-tête. Une équation à deux inconnues, deux simples lettres qui doivent être octroyées au nouvel Etat du Sud-Soudan afin qu’il puisse, comme ses homologues, disposer de son propre nom de domaine sur Internet. Et le nombre de solutions est maigre. En effet, « .sn » est réservé au Sénégal, «.rs », qui pourrait éventuellement signifier République du Sud-Soudan, est déjà utilisée par la Serbie et « .su » est toujours attribuée à la défunte Union Soviétique.

CaSSe-tête

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Reste alors l’acronyme le plus simple : « .ss », pour Sud-Soudan ou South-Sudan. Seulement, les deux lettres associées ont triste réputation depuis la Seconde guerre mondiale. « Nous voulons prendre le nom de domaine « .ss » pour « Sud-Soudan » mais on nous dit que « SS », en Europe, est associé aux nazis », explique ainsi un officiel sud-soudanais à l’agence Reuters. Et d’ajouter : « Nous avons tout de même postulé pour cette extension. »

C’est l’Organisation des nations unies (ONU) qui devra trancher le dilemme en ajoutant le Sud-Soudan sur la liste des États membres. L’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), basée à Genève, devra alors lui attribuer un « code-pays » de deux ou trois lettres, généralement utilisé comme nom de domaine. Trois lettres laisseraient éventuellement la place pour « .sos » pour SOuth Soudan.

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