Libye : les rebelles nient les accusations d’exactions contre les civils

La rébellion libyenne a réfuté mercredi des accusations d’exactions portées contre elle par l’ONG Human Rights Watch (HRW).

Un rebelle libyen aux commandes d’une batterie antiaérienne, le 12 juillet 2011 près de Goualich. © AFP

Un rebelle libyen aux commandes d’une batterie antiaérienne, le 12 juillet 2011 près de Goualich. © AFP

Publié le 13 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

mis à jour à 15h50

Lors d’un passage à Bruxelles, Mahmoud Jibril, numéro deux du Conseil national de transition (CNT) et ministre des Affaires étrangères, a nié les déclarations de l’ONG américaine Human Rights Watch accusant les rebelles d’avoir commis des exactions dans l’ouest du pays.

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Mahmoud Jibril a admis que quelques incidents s’étaient produits durant les deux premières semaines de l’insurrection, lancée à la mi-février contre Kadhafi, avant de préciser que ce n’était « plus le cas dans les zones libérées ».

Cette déclaration du numéro deux du CNT intervient en réaction au communiqué de Human Rights Watch (HRW) paru plus tôt tôt dans la journée de mercredi. L’association y relatait des exactions commises par les rebelles sur les infrastructures et des civils : « les combattants rebelles et leurs sympathisants ont saccagé des biens, brûlé certaines habitations, pillé des hôpitaux, des maisons et des commerces, et battu certaines personnes soupçonnées de soutenir les forces gouvernementales.»

Toujours selon HRW, ces faits se seraient déroulés « dans quatre villes capturées par les rebelles dans les monts Nafusa », et ce depuis le mois de juin. La semaine dernière, lors de la grande offensive menée par les insurgés vers Tripoli, des actes similaires auraient encore eu lieu.

"Les chefs rebelles ont le devoir de protéger les civils"

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HRW affirme même avoir « été témoin de certains de ces actes, (avoir) interrogé des témoins pour d’autres et parlé avec un commandant rebelle de ces abus ».

Des accusations qui pourraient ternir l’image des rebelles libyens soutenus par une grande partie de la communauté internationale et censés lutter pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme. « Les chefs rebelles ont le devoir de protéger les civils et leurs biens, particulièrement les hôpitaux, et de sanctionner quiconque se livre au pillage ou à d’autres abus », a rappelé HRW.

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De son côté, la France, partisane d’une solution politique dans le conflit libyen, a voté au parlement le prolongement de son intervention au sein de l’Otan en Libye. (Avec AFP)

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