Algérie : Biopharm ouvre son capital à un consortium de financiers

Dans la plus grande discrétion, trois financiers internationaux ont pris 49% du capital du premier laboratoire algérien, Biopharm. Amenant avec eux un partenaire technique de renom : l’espagnol Cofares, leader de la distribution pharmaceutique dans son pays.

Carlos Gonzalez Bosch, président de Cofares et nouveau partenaire de Biopharm. © Esteban Cobo/EFE-Sipa

Carlos Gonzalez Bosch, président de Cofares et nouveau partenaire de Biopharm. © Esteban Cobo/EFE-Sipa

Publié le 25 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

C’est dans le plus grand secret qu’Abdelmadjid Kerrar, patron et fondateur de Biopharm, a ouvert le capital du premier laboratoire algérien (environ 200 millions d’euros de chiffre d’affaires) à un consortium d’investisseurs. Les financiers Development Partners International (DPI) et Mediterrània Capital ainsi que l’agence de développement allemande DEG ont injecté de nouveaux fonds, prenant 49% du capital. Objectif ? Renforcer les activités de production de Biopharm – notamment de génériques – et de distribution, renforcer le management et développer l’exportation en Afrique et en Europe. 

Nouveau venu en Afrique

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Sous la houlette de Sofiane Lahmar, le capital-investisseur DPI, qui mène l’opération, a surtout fait venir un petit nouveau en Afrique : Cofares. Très peu connu en dehors des frontières ibériques, le groupe aux 2,5 milliards d’euros de revenus est leader dans la distribution pharmaceutique en Espagne. « Cofares est un partenaire très important dans cette opération conclue en mars : il s’occupera de la partie technique au niveau du process industriel et de la distribution », souligne une source proche du dossier. Son expertise n’est plus à démontrer : ce groupe coopératif présidé par Carlos González Bosch (photo) sert chaque jour plus de 10 000 pharmacies espagnoles.

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