Côte d’Ivoire : Ouattara nomme l’ancien rebelle Soumaïla Bakayoko chef de l’armée

Soumaïla Bakayoko a été officiellement nommé chef d’état-major des armées ivoiriennes. Il devra relever l’immense défi de reconstruire une armée nationale unie.

Soumaïla Bakayoko (à d.) succède à Philippe Mangou (à g.). © Reuters

Soumaïla Bakayoko (à d.) succède à Philippe Mangou (à g.). © Reuters

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 7 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

C’était déjà un état de fait. Au lendemain de la chute de Laurent Gbagbo, le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état major des ex-Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) – rebelles anti-Gbagbo –  avait pris ses quartiers au camp Gallieni à Abidjan, en lieu et place de Philippe Mangou, chef d’état major des armées ivoiriennes sous Laurent Gbagbo.

Composer avec les ennemis d’hier

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Le transfert du pouvoir militaire ivoirien à Soumaïla Bakayoko est désormais officiel. C’est un communiqué des ministères de la Défense et de l’Intérieur qui l’annonce : il est nommé chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Soumaïla Bakayoko aura donc la lourde responsabilité de reconstruire une armée profondément divisée, puisqu’elle est sensée intégrer les ennemis d’hier : Forces de défenses et de sécurité (FDS, ex-pro Gbagbo) d’un côté et ex-FAFN de l’autre.

Valse des chefs

Le général Bakayoko aura pour adjoint le général Firmin Detoh Letoh, ancien patron de l’armée de terre, rallié au camp Ouattara au tout début de la bataille d’Abidjan. Le président Ouattara a également changé les chefs de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la Marine et de la gendarmerie en place sous son prédécesseur. Le seul maintenu dans ses fonctions est le directeur général de la police, l’inspecteur général Bredou M’Bia. (Avec AFP)
 

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