Christine Lagarde succède à DSK à la tête du FMI

La Française Christine Lagarde a été désignée mardi pour succéder à DSK au poste de directrice du FMI. Elle sera la première femme à diriger l’institution et prendra ses fonctions dès le 5 juillet. Une nouvelle approuvée par l’ensemble de la communauté internationale.

La ministre des Finances Christine Lagarde à l’Élysée le 18 février 2011. © AFP

La ministre des Finances Christine Lagarde à l’Élysée le 18 février 2011. © AFP

Publié le 29 juin 2011 Lecture : 2 minutes.

Dans un communiqué, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé que son conseil d’administration avait désigné Christine Lagarde, « par consensus », comme directrice pour un mandat de cinq ans à compter du 5 juillet. La Française, âgée de 55 ans, s’est imposée face à son unique rival, le Mexicain Augustin Carstens.

C’est sur compte Twitter que la ministre de l’Économie et des Finances s’est d’abord exprimée pour témoigner de sa joie à l’annonce de sa nomination : « Chers Amis, c’est un honneur et une joie de vous annoncer que le conseil d’administration du FMI vient de me désigner Directrice générale ! »

la suite après cette publicité

Réactions internationales

Les réactions à la nouvelle ne se sont pas fait attendre. Dans un communiqué, l’Élysée parle de « victoire pour la France » en précisant que « la présidence française se réjouit qu’une femme accède à cette importante responsabilité internationale ».

En Europe les réactions sont unanimes. Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances qualifie le choix du FMI d’ « excellent », Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, évoque sa « hâte de collaborer étroitement avec elle et avec le FMI sous sa direction », tandis que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, parle de choix de « l’expertise, de l’expérience et du talent ».

Satisfaction à Abidjan

la suite après cette publicité

Dès mardi, Augustin Carstens, le candidat malheureux avait félicité Christine Lagarde et mercredi, l’ambassade du Mexique en France a également réagi sur Twitter : « Le parcours professionnel de Mme Lagarde et sa capacité reconnue de leadership constituent une base solide pour diriger le FMI. »

Même si l’Union africaine avait émis le souhait de voir un Africain à la tête du FMI, la candidate française avait le soutien du continent. Interrogé par RFI mercredi, Charles Diby Koffi, ministre des Finances de Côte d’Ivoire, a rappelé que Mme Lagarde avait été « la première des ministres » à demander que le produit de la vente de l’or du FMI soit investi « dans la résolution des problèmes de pauvreté en Côte d’Ivoire ». Selon le Diby Koffi, « on ne peut pas faire meilleur choix ».

la suite après cette publicité

Des critiques se font néanmoins entendre, à l’instar de l’ONG Oxfam, l’organisation de lutte contre la pauvreté, qui dénonce « un simulacre de processus de nomination ». (Avec AFP).

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Avec Pranab Mukherjee, le ministre indien des finances, le 7 juin, à New Delhi. © Saurabh Das/Sipa

FMI : Lagarde, dans un fauteuil

Contenus partenaires