Vahid Halilhodzic, sélectionneur idéal pour l’Algérie ?
Le président de la FAF a annoncé la nomination du Bosnien Vahid Halilhodzic, dont le nom était sur toutes les lèvres, en tant que nouveau sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie. Jeuneafrique.com a demandé à trois présidents de clubs de Ligue 1 – Boualem Thiab (JSM Bejaia), Mahfoud Kerbadj (Belouizdad) et Abdelkrim Medouar (Chlef) – quel profil correspondait le mieux à ce poste.
Mis à jour à 14h25.
Depuis la démission d’Abdelhak Benchikha le 4 juin dernier, les candidatures au poste de sélectionneur des Fennecs se sont succédé à la Fédération algérienne de football (FAF). D’ailleurs, Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, s’est dit « étonné et flatté que l’Algérie soit aussi attractive ». Il avait promis aux impatients supporteurs de l’Algérie l’arrivée prochaine d’une « pointure ». Et c’est le Bosnien Vahid Halilhodzic, ancien entraîneur du Raja Casablanca (Maroc, 1997-1998) et sélectionneur de la Côte d’Ivoire (mai 2008-février 2010), qui a finalement été nommé ce mercredi.
Parmi les nombreux candidats à la sélection de l’équipe nationale, pour Boualem Thiab, c’était bien le Bosnien qui faisait office de favori. « Il serait l’homme idéal, car presque partout où il est passé, il a fait du bon boulot », assurait le président de la JSM Bejaia avant la nomination de Halilhodzic. « Il y a dans la sélection quelques fortes têtes, et je pense qu’il a à la fois le charisme, l’expérience et la personnalité pour imposer une vraie discipline », ajoute-t-il.
Une opinion partagée par son homologue de Belouizdad, Mahfoud Kerbadj. « L’équipe nationale a besoin de rigueur et d’autorité. Et puis, soyons francs : nous n’avons pas de grands joueurs. Beaucoup jouent en Europe dans des clubs de deuxième, voire de troisième catégorie », tranche le futur candidat à la présidence de la Ligue nationale de football (LNF).
"Halilhodzic peut-il s’adapter à l’Algérie ?"
Pour sa part, Abdelkrim Medouar, président de l’ASO Chlef, regrette que la solution locale n’ait pas été retenue par Raouraoua. « De mémoire, jamais un étranger n’a jamais réussi à la tête de la sélection. Je pense qu’un Algérien serait plus à même de comprendre les mentalités », assure-t-il. Medaouar imaginait bien Meziane Ighil, l’entraîneur de Chlef, s’installer à un poste qu’il a déjà occupé à plusieurs reprises. « Il a les capacités pour cette fonction, il connaît bien les mentalités et il a une forte personnalité. Mais il ne sera pas nommé. Halilhodzic peut-il s’adapter à l’Algérie ? Et combien coûte-t-il ? » Un peu plus, sans doute que Benchikha, qui émargeait à environ 15 000 euros par mois. Et un peu moins que Roger Lemerre (ancien selectionneur de la Tunisie et du Maroc), visiblement assez gourmand.
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