Alain Juppé en Algérie pour « édifier un partenariat d’exception »

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, doit se rendre à Alger mercredi et jeudi, sur invitation de son homologue Mourad Medelci. Objectif affiché du côté algérien : renforcer la coopération économique entre la France et l’Algérie.

Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, le 3 mai 2011 à Paris. © AFP

Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, le 3 mai 2011 à Paris. © AFP

Publié le 14 juin 2011 Lecture : 2 minutes.

« Édifier un partenariat d’exception » entre la France et l’Algérie. C’est l’objectif que s’est fixé le ministère des Affaires étrangères algérien, selon son porte-parole Amar Belani, à la veille d’une rencontre à Alger entre le ministre Mourad Medelci et son homologue français Alain Juppé. Celui-ci doit en effet effectuer mercredi et jeudi une « visite de travail » dans la capitale algérienne.

Dialogue politique

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Cette visite « s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue politique entre les deux pays et participe de leur volonté commune d’édifier un partenariat d’exception qui soit à la mesure des liens multiformes qui les unissent en termes d’histoire, de voisinage et de densité des rapports humains », a précisé Belani, cité par l’agence de presse algérienne APS. En mai 2008, Bernard Kouchner, locataire à l’époque du Quai d’Orsay, s’était lui aussi rendu en Algérie.

Concrètement, les deux responsables aborderont la question des relations bilatérales, mais également la situation régionale au Maghreb, le Proche-Orient et les relations avec l’Union européenne, selon l’agence APS. Des sujets de discussion qui paraissent essentiels, d’autant que « les nombreux échanges de visites entre les deux pays et la mise en place de nouveaux mécanismes de concertation politique et de facilitation des investissements ont permis de consolider et de diversifier la coopération bilatérale et de l’élargir à tous les secteurs d’intérêt commun », a ajouté le porte-parole.

Sur les pas de Raffarin

Néanmoins, c’est sur l’aspect économique des relations entre les deux pays que le ministère des Affaires étrangères algérien a insisté, dans sa déclaration. « Au plan économique, la relance de l’investissement et du partenariat sur de nouvelles bases a permis d’enregistrer une avancée significative grâce à la volonté partagée des deux pays de donner à leurs relations un caractère d’exemplarité basé sur la recherche d’intérêts mutuels durables. »

Donner aux relations franco-algériennes un caractère d’exemplarité

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Ces mots feraient ainsi référence à la mission de Jean-Pierre Raffarin envoyé spécial du président français Nicolas Sarkozy, chargé de faire avancer la coopération économique entre la France et Algérie. Revenu d’Alger le 1er juin dernier, l’ancien Premier ministre indiquait sur son blog que « l’objectif était […] de participer à l’émergence d’un nouveau climat partenarial entre [les] deux pays. Sur les douze projets [mis en œuvre], neuf ont été finalisés et les trois derniers, nécessitant plus de temps en raison de leur complexité industrielle, sont cependant en bonne voie ». Entre autres, les entreprises françaises Sanofi, Cristal Union, La Macif et Alstom ont signé des contrats de coopération.

La mission de Jean-Pierre Raffarin, qui s’est rendu trois fois en Algérie, s’est achevée par la tenue d’un forum de partenariat à la fin du mois de mai qui a été qualifié de « succès » par les deux parties. À charge désormais pour Alain Juppé de pérenniser et de renforcer ce partenariat. (avec AFP)

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