L’Afrique du Sud appelle à un cessez-le-feu immédiat en Libye

La diplomatie sud-africaine a réclamé la fin des combats en Libye, afin qu’un dialogue entre les différentes parties puisse s’instaurer.

Jacob Zuma à son arrivée, le 30 mai 2011 à Tripoli. © AFP

Jacob Zuma à son arrivée, le 30 mai 2011 à Tripoli. © AFP

Publié le 31 mai 2011 Lecture : 1 minute.

Alors que le président de l’Afrique du Sud Jacob Zuma vient d’effectuer une visite à Tripoli, la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane a appelé à un cessez-le-feu immédiat entre pro et anti-Kadhafi.

« En accord avec la décision de l’Union africaine sur la Libye, nous réitérons notre appel à un cessez-le-feu immédiat et vérifiable pour encourager les parties en guerre à entamer le dialogue en vue d’une transition démocratique », a-t-elle dit devant le Parlement au Cap.

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« Nous sommes certains que la solution au problème libyen ne peut pas être militaire, mais doit passer par un dialogue politique », a poursuivi la ministre.

Kadhafi prêt à respecter la feuille de route de l’UA

Jacob Zuma venait de rencontrer Mouammar Kadhafi, devant lequel il a évoqué la « feuille de route » pour une sortie de crise, établie par l’Union africaine. Celle-ci prévoit, outre un cessez-le-feu, l’arrêt des bombardements de l’Otan et l’instauration d’une période de transition conduisant à des élections démocratiques.

Selon le chef de l’État sud-africain, Mouammar Kadhafi s’est déclaré prêt à « appliquer » ce processus. Mais les rebelles libyens avaient rejeté cette solution dès sa proposition par l’UA il y a quelques semaines, car elle n’évoque pas le départ pur et simple du « Guide » libyen réclamé par le CNT. (avec AFP)

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