Côte d’Ivoire : le FPI participera au gouvernement si Laurent Gbagbo est libéré

Le Front populaire ivoirien désire prendre part au gouvernement d’union nationale d’Alassane Ouattara mais demande l’amélioration de la sécurité pour les pro-Gbagbo et la libération des « camarades » détenus.

Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, le 25 septembre 2006 à Abidjan. © AFP

Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, le 25 septembre 2006 à Abidjan. © AFP

Publié le 26 mai 2011 Lecture : 1 minute.

Les militants du Front populaire ivoirien (FPI) – le parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo – se sont dit prêts, mercredi 25 mai, à prendre part à un gouvernement d’union nationale en Côte d’Ivoire, mais à certaines conditions.

« Les militants ont décidé à une large majorité : oui, nous allons au gouvernement, mais à condition que les questions des camarades incarcérés et de la sécurité soient traitées et résolues », a déclaré à la presse Mamadou Koulibaly, président par intérim du FPI.

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Laurent Gbagbo est en résidence surveillée à Korhogo et a commencé à être entendu par la justice ivoirienne, qui l’accuse notamment d’exactions, de concussion et d’appels à la haine. Son épouse Simone Gbagbo et la plupart des responsables de son camp sont également détenus dans le nord du pays.

Éléments modérés

Mamadou Koulibaly assume l’intérim à la tête de l’ex-parti au pouvoir, dont le chef Pascal Affi N’guessan a été arrêté après la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier.

Concernant la sécurité, il a admis qu’elle était déjà en voie d’amélioration. « Les militants, de plus en plus, sont encouragés à sortir », après des mois vécus dans la peur des représailles.

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Alassane Ouattara, lors de sa cérémonie d’investiture le 21 mai, a promis de former un gouvernement d’union nationale en y intégrant les « éléments modérés » du FPI.

En vue des législatives prévues avant fin 2011, les militants du FPI ont également soulevé la question de la Commission électorale indépendante (CEI) et de la liste électorale : sont-elles encore « valables ou non ? », a interrogé M. Koulibaly. La CEI et la liste des votants ont été au cœur de la violente crise née de la présidentielle de novembre 2010. (avec AFP)

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