Un Marocain à la tête de l’Union pour la méditerranée ?

L’unique candidature au poste de secrétaire général de l’Union pour la méditerranée (UPM) est celle d’un Marocain, soutenu par la France et les pays du Sud de la méditerranée.

Youssef Amrani, secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères. © AFP

Youssef Amrani, secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 18 mai 2011 Lecture : 1 minute.

« C’est une excellente candidature que nous allons soutenir. » C’est ainsi que le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a présenté le probable futur secrétaire général de l’Union pour la méditerranée (UPM), le Marocain Youssef Amrani, à l’Assemblée nationale française mardi.

« Les pays du Sud se sont mis d’accord » sur cette candidature, a-t-il encore annoncé.

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Le choix du secrétaire général doit être formalisé le 25 mai, à Barcelone, lors d’une réunion de « hauts fonctionnaires » des pays membres de l’UPM, a précisé le ministère français des Affaires étrangères.

Mais la candidature de Youssef Amrani, secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères est à ce jour la seule qui ait été enregistrée, d’après Paris.

Juppé contre les "murs le long des frontières"

Le poste est vacant depuis la démission du Jordanien Ahmed Massa’deh en janvier dernier, à peine un an après son entrée en fonction. Peu prolixe, ce dernier avait simplement indiqué que « les conditions dans lesquelles il avait accepté [ce poste] avaient changé ». On attribue la lassitude du Jordanien à la paralysie d’une organisation impuissante à surmonter les blocages liés au conflit israélo-palestinien.

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Pour relancer cette institution, très peu opérante depuis sa création en juillet 2008 sous une coprésidence franco-égyptienne, Alain Juppé a insisté sur la nécessité de « se focaliser sur des progrès concrets » comme un plan solaire méditerranéen et la création d’un Office méditerranéen de la jeunesse, « une sorte d’Erasmus des deux côtés de la mer ».

« La seule manière de stabiliser les flux de populations autour de la Méditerranée, ce n’est pas de construire un mur le long de nos frontières – d’autres s’y sont essayés et ont échoué -, c’est de permettre à l’immense jeunesse du Sud de réaliser son rêve, c’est-à-dire de vivre au pays avec du travail et dans la liberté », a encore déclaré Alain Juppé. (avec AFP)

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